Bon cru pour le tourisme dans les Charentes
Les deux Charentes ont su tirer leur épingle du jeu lors des deux mois d’été. Mais les bons chiffres de juillet et août ne suffiront pas à compenser les pertes de la première moitié de l’année.
Les deux Charentes ont su tirer leur épingle du jeu lors des deux mois d’été. Mais les bons chiffres de juillet et août ne suffiront pas à compenser les pertes de la première moitié de l’année.
Sur la période de juillet/ août, les touristes ont répondu présent sur les deux Charentes. Dans son étude de conjoncture, Charentes Tourisme remonte le fait que « 81 % des professionnels interrogés se montrent satisfaits de leur activité durant le mois d’août 2020. (89 % en 2019) » et que « 18 % des professionnels des Charentes déclarent un chiffre d’affaires en hausse en août par rapport à l’an passé. » La situation est toutefois contrastée selon les territoires.
Le sud Charente plébiscité
Président délégué de Charentes Tourisme, Jean-Hubert Lelièvre note que « c’est plus compliqué pour la Charente. 2019 a été une année à part avec la semaine fédérale internationale de cyclotourisme ». La fréquentation est en léger recul par rapport en 2019. « Mais progresse de 5 % par rapport à 2018 », précise Jean-Hubert Lelièvre. La clientèle est différente de celle de 2019. « Nous avons eu plus de Belges mais moins d’Allemands, de Néerlandais et d’Anglais. » Il souligne également que « les sites touristiques du sud Charente ont très bien marché. La flow vélo a également été plébiscitée. »
Les bons Infiniment Charentes semblent avoir réussi à faire parler des deux départements. « Environ 80 % des bons émis ont été distribués, avec des disparités selon les territoires. Ils ont mieux marché sur la côte », résume Jean-Hubert Lelièvre.
Sur l’ensemble de l’année, l‘impact du Covid est par contre extrêmement fort. L’étude indique que « les nuitées touristiques totales entre le 1er janvier et le 21 août ont baissé de 25 % par rapport à 2019 sur la même période ». Charentes Tourisme estime la perte aux environs de 300 millions d’euros « Ce sera impossible à récupérer, même en faisant une très bonne arrière-saison, souligne le président délégué. Les perspectives sont bonnes et on s’attend à une météo clémente. »