Bovins lait : accélérer le progrès génétique du troupeau laitier
Les techniques de pointe de la sélection génétique, qui s’apparentaient à de la science-fiction il y a quelques dizaines d’années, sont aujourd’hui à la portée de chaque éleveur. Génotypage, semence sexée et embryons sont des catalyseurs de progrès génétique.
Les techniques de pointe de la sélection génétique, qui s’apparentaient à de la science-fiction il y a quelques dizaines d’années, sont aujourd’hui à la portée de chaque éleveur. Génotypage, semence sexée et embryons sont des catalyseurs de progrès génétique.
Retour vers le futur. Imaginez un éleveur laitier des années 70, débarquant avec sa DeLorean en janvier 2022 chez son descendant, qui manie la carte génétique de son troupeau comme on manie la fourche. Surréaliste à l’époque, la fiction est devenue réalité avec les débuts timides du génotypage et de la semence sexée, il y a une dizaine d’années : « Nous avons amorcé le génotypage à la fin des années 2000, sur certaines femelles qui intéressaient le schéma de sélection, retrace Patrice Boizumeau, associé du Gaec la Pressonnière, à Fenioux. Aujourd’hui, l’ensemble de nos génisses sont génotypées. Je ne travaille plus sur l’ascendance pour définir les accouplements ».
L’éleveur de 210 vaches Holstein et administrateur Innoval combine la R & D du catalogue génétique pour sélectionner son troupeau.