Calamités agricoles : la profession deux-sévrienne n’est pas satisfaite
Depuis le 1er février, les agriculteurs de 105 communes peuvent déclarer les pertes de fourrages liées à la sécheresse de 2022. Pas suffisant pour la profession.
Depuis le 1er février, les agriculteurs de 105 communes peuvent déclarer les pertes de fourrages liées à la sécheresse de 2022. Pas suffisant pour la profession.
C’est une décision qui a, à la fois, « surpris et choqué » Jean-Marc Renaudeau, le président de la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres. Lors de l’annonce du Comité national de la gestion des risques en agriculture (CNGRA) d’intégrer le département, parmi 27 autres, dans le dispositif calamités agricoles, le 18 janvier, les agriculteurs ont été soulagés. Pas pour longtemps, au vu de la carte présentée, qui liste 105 communes, regroupées dans le sud et l’extrême nord-est des Deux-Sèvres. « La carte n’a pas tenu compte des expertises que nous avons menées, avec différents organismes, sur le terrain l’été dernier. Tout porte à croire que les experts se sont basés uniquement sur les relevés satellitaires Airbus pour prendre leur décision ».