Bovins viande
Calculer et réduire le coût de production
Bovins viande
La Fnsea 79 et la chambre d’agriculture ont organisé des formations pour permettre aux éleveurs de faire le point sur leur système et dégager des pistes d’amélioration.

Pour les éleveurs intéressés, cette formation sera de nouveau proposée à la fin de l’année.
©
S. A.
Les charges augmentent régulièrement et les aides baissent. Dans ce contexte et malgré un accroissement de la productivité, les revenus en viande bovine sont insuffisants et les écarts entre exploitations augmentent.
La nécessité de connaître les coûts de production au kilogramme de viande s’avère pertinente dans l’objectif de maintenir, voire d’améliorer, la performance économique des ateliers viande bovine.
Aussi, des formations ont été organisées par la Fnsea 79 et la chambre d’agriculture.La seconde session intitulée « Coût de production en viande bovine » s’est achevée mercredi 27 juin. Chaque stagiaire a détecté des pistes d’amélioration sur son exploitation. Après en avoir fait le bilan, ces derniers souhaitent organiser une réunion, dans un an, pour évaluer les améliorations effectuées. En attendant cela, tour d’horizon des impressions des éleveurs ayant participé à la formation.
Florient Beaujault : « Je devrais globalement mieux maîtriser mes charges. La mise en place notamment du pâturage tournant apportera également un gain ».
Thierry Bernier : « Je souhaite passer à une période de vêlage s’étalant du 15 août au 15 novembre et pour cela, il faut renforcer l’échographie.
Il me faut de plus améliorer la prise de poids des animaux. Le contrôle de croissance devrait m’y aider ».
Alain Chabauty : « Le gros point à améliorer est la productivité du travail. Concernant le troupeau, je souhaite pratiquer du vêlage à 30 mois, réalisable avec deux périodes de vêlage. Je gagnerais alors sur l’intervalle vêlage-vêlage ».
Roland Clochard : « J’ai des bons résultats mais beaucoup de travail. J’envisage donc de chercher un associé ou d’employer un salarié pour me libérer du temps ».
Eric Fouillet : « Avec le bâtiment, j’ai gagné 30 kilos de carcasse en taurillon. J’ai arrêté l’atelier ovin, je vais donc augmenter le nombre de vêlages tout en conservant mon autonomie fourragère. Concernant mes veaux, avec une possibilité de pâturage tournant, je les mettrais au champ dès deux mois, ce qui m’économisera un peu de maïs ».
Bénédicte Puaud : « Les broutards devraient se vendre non repoussés, ce qui fera gagner en coût de concentrés. Je souhaite de plus mieux gérer la mise au taureau, développer l’échographie pour ne pas avoir de vêlage l’été. Concernant l’affouragement je garderai, comme depuis cette année, un peu de maïs pour bénéficier du report de stocks ».
Emmanuel Turpeau : « La valorisation des surfaces est un point faible sur l’exploitation.
La diminution des coûts de concentrés devrait notamment être possible en vendant broutards et laitonnes sans les repousser. Une meilleure maîtrise du pâturage tournant pour engraisser les réformes au pré ».
La nécessité de connaître les coûts de production au kilogramme de viande s’avère pertinente dans l’objectif de maintenir, voire d’améliorer, la performance économique des ateliers viande bovine.
Aussi, des formations ont été organisées par la Fnsea 79 et la chambre d’agriculture.La seconde session intitulée « Coût de production en viande bovine » s’est achevée mercredi 27 juin. Chaque stagiaire a détecté des pistes d’amélioration sur son exploitation. Après en avoir fait le bilan, ces derniers souhaitent organiser une réunion, dans un an, pour évaluer les améliorations effectuées. En attendant cela, tour d’horizon des impressions des éleveurs ayant participé à la formation.
Florient Beaujault : « Je devrais globalement mieux maîtriser mes charges. La mise en place notamment du pâturage tournant apportera également un gain ».
Thierry Bernier : « Je souhaite passer à une période de vêlage s’étalant du 15 août au 15 novembre et pour cela, il faut renforcer l’échographie.
Il me faut de plus améliorer la prise de poids des animaux. Le contrôle de croissance devrait m’y aider ».
Alain Chabauty : « Le gros point à améliorer est la productivité du travail. Concernant le troupeau, je souhaite pratiquer du vêlage à 30 mois, réalisable avec deux périodes de vêlage. Je gagnerais alors sur l’intervalle vêlage-vêlage ».
Roland Clochard : « J’ai des bons résultats mais beaucoup de travail. J’envisage donc de chercher un associé ou d’employer un salarié pour me libérer du temps ».
Eric Fouillet : « Avec le bâtiment, j’ai gagné 30 kilos de carcasse en taurillon. J’ai arrêté l’atelier ovin, je vais donc augmenter le nombre de vêlages tout en conservant mon autonomie fourragère. Concernant mes veaux, avec une possibilité de pâturage tournant, je les mettrais au champ dès deux mois, ce qui m’économisera un peu de maïs ».
Bénédicte Puaud : « Les broutards devraient se vendre non repoussés, ce qui fera gagner en coût de concentrés. Je souhaite de plus mieux gérer la mise au taureau, développer l’échographie pour ne pas avoir de vêlage l’été. Concernant l’affouragement je garderai, comme depuis cette année, un peu de maïs pour bénéficier du report de stocks ».
Emmanuel Turpeau : « La valorisation des surfaces est un point faible sur l’exploitation.
La diminution des coûts de concentrés devrait notamment être possible en vendant broutards et laitonnes sans les repousser. Une meilleure maîtrise du pâturage tournant pour engraisser les réformes au pré ».