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Capr’Inov 2012 ou le salon de la reconstruction de la filière
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La violence de la crise a poussé les différents acteurs de la filière à travailler ensemble. Les surstocks absorbés, seule la revalorisation du prix du litre de lait aux producteurs manque à l’appel. Les regards sont tournés vers les GMS.
L'inauguration de Capr'Inov.
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C. P.
Remise du Capr'I d'or pour le silo farmer.
Le silofarmer en action.
Concours d'animaux
Les chèvres angora.
Les élèves du lycée de Melle.
«Quand la valeur du contenant est deux à trois fois supérieure à celle du contenu, on marche sur la tête. » Pour Xavier Beulin, qui appelle à des relations « plus mâtures entre les différents maillons de la filière caprine », il ne s’agit pas de faire supporter au seul consommateur la facture de la crise qui depuis trois ans bouleverse ce pan économique de l’élevage. Mercredi 28 novembre, lors de l’inauguration de la quatrième édition de Capr’Inov, à Niort, le président de la Fnsea incitait les opérateurs à travailler la valeur intrinsèque du produit, gage d’avenir, et à la mise en place d’une production maîtrisée, seule arme « pour se protéger des dévastateurs effets yo-yo ».
Ce vœu, sous le poids de la crise, a toutes les chances de se réaliser dans les mois à venir. L’interprofession qu’est l’Anicap y travaille avec le soutien du médiateur de la république, Georges-Pierre Malpel. « La gravité de la crise que l’on subit vient du fait qu’il nous a fallu quatre ans pour réagir », regrette Patrick Charpentier, représentant des coopératives. Dans le cadre du plan stratégique lancé en début d’année 2012, les différents collèges, producteurs (Fnec), coopératives (Fncl) et industries laitières (Fnil) s’accordent sur la mise en place d’indicateurs. En passant du vert au rouge, ils déclencheront une série de mesures. « La réactivité doit nous préserver d’une autre crise de cette ampleur », espèrent les responsables professionnels. Certaines de ces mesures relèveront immanquablement du contrat de production dont le contenu était le sujet de réflexion développé pendant trois jours par les JA réunis à Niort en session nationale caprine.
En attendant, et pour redonner aux éleveurs l’oxygène dont ils ont besoin ces prochaines semaines afin de maintenir la production, dans les allées de Capr’Inov tout le monde jetait un œil du côté des GMS. Producteurs, entreprises, administration le savent. Les augmentations de prix à la production ne seront possibles que si les industriels laitiers arrivent à faire accepter des augmentations aux distributeurs. « Je vais, le 4 décembre, à l’occasion d’une rencontre avec les représentants des GMS essayer de convaincre. Il n’est de l’intérêt de personne que cette filière d’excellence qu’est la filière caprine continue de vendre en dessous de son coût de production. Cette réalité met tout un pan de l’économie régionale en péril. Les GMS, si elles n’acceptent pas de revalorisation de prix, pourraient rapidement manquer de produits. Ce n’est pas à leur avantage », assurait Yves Dassonville, préfet de Région.
Effectivement, en 2012, alors que la maîtrise de la production produisait ses effets, des producteurs lourdement impactés par la baisse des prix ont jeté l’éponge. Sans revalorisation du prix du litre de lait, la baisse de la production pourrait se poursuivre à un tel rythme qu’en 2013, les entreprises pourraient faire face à un manque de lait.
Ce vœu, sous le poids de la crise, a toutes les chances de se réaliser dans les mois à venir. L’interprofession qu’est l’Anicap y travaille avec le soutien du médiateur de la république, Georges-Pierre Malpel. « La gravité de la crise que l’on subit vient du fait qu’il nous a fallu quatre ans pour réagir », regrette Patrick Charpentier, représentant des coopératives. Dans le cadre du plan stratégique lancé en début d’année 2012, les différents collèges, producteurs (Fnec), coopératives (Fncl) et industries laitières (Fnil) s’accordent sur la mise en place d’indicateurs. En passant du vert au rouge, ils déclencheront une série de mesures. « La réactivité doit nous préserver d’une autre crise de cette ampleur », espèrent les responsables professionnels. Certaines de ces mesures relèveront immanquablement du contrat de production dont le contenu était le sujet de réflexion développé pendant trois jours par les JA réunis à Niort en session nationale caprine.
En attendant, et pour redonner aux éleveurs l’oxygène dont ils ont besoin ces prochaines semaines afin de maintenir la production, dans les allées de Capr’Inov tout le monde jetait un œil du côté des GMS. Producteurs, entreprises, administration le savent. Les augmentations de prix à la production ne seront possibles que si les industriels laitiers arrivent à faire accepter des augmentations aux distributeurs. « Je vais, le 4 décembre, à l’occasion d’une rencontre avec les représentants des GMS essayer de convaincre. Il n’est de l’intérêt de personne que cette filière d’excellence qu’est la filière caprine continue de vendre en dessous de son coût de production. Cette réalité met tout un pan de l’économie régionale en péril. Les GMS, si elles n’acceptent pas de revalorisation de prix, pourraient rapidement manquer de produits. Ce n’est pas à leur avantage », assurait Yves Dassonville, préfet de Région.
Effectivement, en 2012, alors que la maîtrise de la production produisait ses effets, des producteurs lourdement impactés par la baisse des prix ont jeté l’éponge. Sans revalorisation du prix du litre de lait, la baisse de la production pourrait se poursuivre à un tel rythme qu’en 2013, les entreprises pourraient faire face à un manque de lait.