Aller au contenu principal

Capr’Inov, carrefour de nationalités et d’idées échangées

La vitrine de la filière caprine deux-sévrienne attire au-delà des frontières régionales et hexagonales. A la recherche de matériel, d’idées nouvelles ou plus rarement d’un associé, chacun a une raison de se promener dans les allées de Capr’Inov.

Méli-mélo de nationalités, de profils professionnels, de motivations d’être ici, là, à Capr’Inov ce jeudi 27 novembre. Le tout avec pour décor, dans le hall 2, un damier noir et brun dessiné par des saanens et des alpines. Deux d’entre elles n’avaient d’ailleurs pas plaisir à faire enclos commun. Stress de salon ou deux caractères de cochon, qu’importe, il fallait les séparer. Ce que fit sans tarder un jeune homme vêtu d’une chemise estampillée Cavac. Alors que pour leurs congénères à quatre pattes, la sérénité semblait régner. Tout comme, côté éleveurs cette fois-ci, entre Grégory et Cédric. Il vaut mieux quand on est à la veille de s’associer. «Nous sommes quatre associés et Cédric, actuellement en parrainage, nous rejoindra en juin 2015, lors du départ à la retraite de mon père», explique Grégory, installé à Juillé en Charente. A la tête d’un troupeau de 260 chèvres et de 105 hectares, l’éleveur et ses associés transforment en fromage la production de lait de chèvre (90 000 litres) à hauteur de 30% et le reste est vendu à la laiterie. «Nous sommes venus à Capr’Inov car nous voulons changer de poudre de lait et de système d’alimentation», explique Grégory.
Elisa est quant à elle à la recherche d’un chevrier pour La Ferme de la prairie à Chabris (Indre). «Cela fait trois ans que nous cherchons. Alors après être passé par tous les réseaux classiques pour trouver un associé, j’ai décidé de faire la femme sandwich», confie-t-elle dans un large sourire carmin même si le fait de n’avoir reçu à ce jour aucune candidature lui pèse sur le cœur.
Un peu plus de légèreté pour Alicia et Alizée, toutes deux en classe de première Conduite et gestion d’exploitation agricole à la MFR de Sansais. Souriantes à souhait, les deux jeunes filles ont goûté à tout : la glace au lait de chèvre, les rillettes, le saucisson... Ce sont avec les papilles conquises qu’elles annoncent : «Les éleveurs sont créatifs, ils innovent!» Notons tout de même qu’elles ont mérité leur repas puisqu’elles s’attellent ce jour à la surveillance des chèvres.

Lire la suite dans Agri 79

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

Alexis Fromondeau coordonne cette action au sein de Vienne et Gartempe.
30 000 € dépensés en produits locaux
Depuis la mise en œuvre d' "Une alimentation pour tous" dans le territoire de Vienne et Gartempe, près de 30 000 euros de…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Publicité