Castration des porcelets: l'anesthésie générale et l'immunocastration à l'étude
Alors que l'anesthésie locale concentrait jusque-là l'attention, l'immunocastration et l'anesthésie générale sont désormais étudiées pour répondre à l'interdiction de la castration à vif des porcelets en 2022. « Le conseil d'administration d'Inaporc (interprofession porcine, NDLR) a demandé à rouvrir le dossier de l'anesthésie générale », indique son président Thierry Meyer le 7 octobre. Une décision réclamée par les filières du sud, précise-t-il, qui ont besoin de porcs castrés pour la fabrication de charcuterie sèche.
Pratiquée dans un caisson à l'aide d'un gaz (isoflurane), cette solution été « mise de côté » dans un premier temps, faute d'autorisation de mise sur le marché pour l'isoflurane, et parce qu'elle nécessite la présence d'un vétérinaire. « Si le dossier va au bout, ce ne sera qu'à moyen ou long terme », nuance Thierry Meyer. Quant à l'immunocastration (vaccin), les charcutiers industriels de la Fict et des ONG welfaristes sont « en train de travailler d'arrache pied pour utiliser cette solution à l'avenir, d'après Bernard Vallat, président de la Fict. On mise beaucoup d'espoir dans ce procédé, qui n'entraîne pas de mutilation et qui pourrait satisfaire certains marchés ».