« Ce n’est que le début de la réponse russe »
La maison de cognac A. de Fussigny réalise une grande part de son activité en Ukraine, Russie et Biélorussie. Alors qu’elle prépare la réorganisation de son activité, son directeur général, Thomas Gonon, estime que les difficultés vont se prolonger et s’étendre à d’autres pays.
La maison de cognac A. de Fussigny réalise une grande part de son activité en Ukraine, Russie et Biélorussie. Alors qu’elle prépare la réorganisation de son activité, son directeur général, Thomas Gonon, estime que les difficultés vont se prolonger et s’étendre à d’autres pays.
Directeur général de la maison A. de Fussigny à Cognac, Thomas Gonon est concerné à plus d’un titre par la guerre. Personnel d’abord : « J’ai vécu cinq ans en Ukraine. J’y ai toujours beaucoup d’amis et j’héberge des réfugiés. »
Côté business ensuite : « L’Ukraine est un pays important qui valorise nos produits. Nous allons perdre un partenaire sérieux et un marché où nous étions en croissance en volume et en qualité. »
Les difficultés ne se limiteront pas à l’accès au marché. « On peut faire une croix sur ce qui a été détruit en Ukraine. Il faudra des années pour s’en remettre. » À plus grande échelle, « nous allons être très impactés sur le marché russe. L’ensemble Ukraine, Russie et Biélorussie représente la moitié de notre activité. Heureusement, c’est un marché de volume, pas forcément de valeur. Nous allons les réorienter. »