Environnement et agriculture
Céréales : la filière s’engage dans la stratégie bas carbone
Faisant suite à leurs collègues éleveurs, les céréaliers sont en pleines négociations pour entrer dans la démarche bas carbone. Une évolution qui doit toucher tous les maillons de la chaîne, comme le conditionnement et le transport.
Faisant suite à leurs collègues éleveurs, les céréaliers sont en pleines négociations pour entrer dans la démarche bas carbone. Une évolution qui doit toucher tous les maillons de la chaîne, comme le conditionnement et le transport.
Selon Stéphane Jézéquel, le directeur scientifique d’Arvalis, la production céréalière française subit depuis une trentaine d’années les effets du changement climatique. Après une augmentation continue des rendements entre 1960 et 1990, une rupture est apparue au milieu des années 90. Il l’attribue à l’apparition d’aléas de plus en plus fréquents que le progrès génétique ne parvient plus à compenser. Les rendements stagnent en moyenne, mais ils sont surtout beaucoup plus variables.
Autre conséquence du réchauffement climatique : la remontée vers le nord de certaines céréales. Comme celle du blé dur, dont l’aire de production était circonscrite au sud et qui s’étend désormais dans le Centre et en Poitou-Charentes, ou le sorgho, essentiellement implanté dans le sud-ouest et que l’on retrouve maintenant dans des zones plus septentrionales.