Chanvre : « Avant de trouver des surfaces, il faut développer le modèle »
Depuis deux ans, la Nouvelle-Aquitaine travaille avec l’association Chanvre mellois pour élaborer un modèle technique, de valorisation et de commercialisation du chanvre, une culture à fort potentiel, dans l’objectif de le reproduire dans toute la région.
Depuis deux ans, la Nouvelle-Aquitaine travaille avec l’association Chanvre mellois pour élaborer un modèle technique, de valorisation et de commercialisation du chanvre, une culture à fort potentiel, dans l’objectif de le reproduire dans toute la région.
Il fut un temps où le chanvre était répandu dans la région, très utilisé dans la corderie royale et l’industrie textile. Mais c’est un temps que les moins de 100 ans ne peuvent pas connaître, le déclin de sa culture ayant lieu avec l’avènement du coton au début du XXe siècle. « En France, par exemple, 176 000 hectares sont emblavés en 1840. En 1939, la superficie cultivée n’est plus que de 3 400 hectares », est-il indiqué sur le site de Poitou Chanvre.
Depuis le début des années 2000, on voit timidement la résurgence de cette plante, avant que la région Nouvelle-Aquitaine ne décide d’y donner un coup d’accélérateur en 2018. Il faut dire que le chanvre plaît à tout le monde : aux industriels, qui l’utilisent de plus en plus mais qui ont du mal à trouver un approvisionnement français ; à la région, qui y voit une culture qui s’inscrit dans la feuille de route Neo Terra ; aux agriculteurs qui peuvent avoir une culture à forte valeur ajoutée sur leurs parcelles.