Sécheresse agricole
Chaque jour qui passe entame le potentiel des cultures fragilisées par le gel
En un mois, l’excellent potentiel créé par les conditions météo de l’hiver est largement entamé. Chaleur en mars, froid, vent d’Est et sécheresse en avril. Les agriculteurs sont inquiets.
En un mois, l’excellent potentiel créé par les conditions météo de l’hiver est largement entamé. Chaleur en mars, froid, vent d’Est et sécheresse en avril. Les agriculteurs sont inquiets.
En plus des indispensables compétences de techniciens et de gestionnaires, l’agriculteur du XXIe siècle doit être dotée d’une forte capacité à résister au stress. Ce mois d’avril 2021, avec ses périodes de gel à -5 °C et ses 6,46 millimètres d’eau en moyenne sur le département (entre 9,4 mm à Melle et 4,2 à Parthenay et Bressuire) met une nouvelle fois les exploitants à l’épreuve. « Le métier reste plaisant et attractif », certifie Cédric Airvault, de Melleran. Un point de vue partagé par Patrick Texereau, aussi céréalier mais à St- Léger-de-Montbrun, dans le nord du département. Toutefois, l’un et l’autre témoignent d’une pression croissante au fil du temps. « Le regard de la société », pour le premier ; « Les extrêmes climatiques », conjugués « à des équilibres économiques plus difficiles à tenir que par le passé », pour le second, « sont source de tracas ».