Chasse : des indemnisations qui coûtent
Pour la saison 2018-2019, l’indemnisation des dégâts s’élève
à 610 000 euros.
à 610 000 euros.
Si le cerf est maîtrisé, il n’en est pas de même pour le sanglier et le chevreuil. « C’est plus problématique. Cela impacte sur le résultat », avance le président de la Fédération des chasseurs, Christophe Bouyer. Il est vrai que des dégâts de chevreuils sur un hectare de vigne, ce sont environ 15 000 euros, suivant la zone de cru où se situe la parcelle. Christophe Bouyer ne veut pas faire le corollaire entre la population importante de sangliers et de chevreuils et le chiffre d’indemnisation. « Nous avons trois secteurs qui plombent le budget dégâts. Il y a des zones de non-droits où les chasseurs ne peuvent pas aller. » L’exemple du secteur de Soubise est flagrant, avec un montant d’indemnisation de 150 000 euros. « Ces territoires-là nous coûtent une fortune ! » lance-t-il. À ceux qui trouvent que la FDC 17 n’indemnise pas assez ou peu les dégâts, la réponse se fait vive : « l’estimateur fait valider son estimation par l’agriculteur. Ce dernier appose sa signature. S’il signe, c’est qu’il est en accord avec l’évaluation. »
Certains agriculteurs craignent que le Covid-19 ait un impact sur la population des sangliers et des chevreuils. « Non, il y a très peu d’impact. Nous avons juste perdu 15 jours de chasse. La chasse aux sangliers devait se terminer le 31 mars, mais en raison du Covid elle s’est arrêtée au 15 mars. Donc nous étions sur une période de fermeture. La chasse aux sangliers et aux chevreuils est ouverte depuis le 1er juin, là on encourage les chasseurs à prélever.»