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Chaulage
Chauler, ni trop ni trop peu

Dans le département, hormis les sols de groies, les deux tiers des sols doivent être chaulés pour atteindre, dans l’idéal, un pH autour de 5,5 voire 6. Essentiel pour le bon fonctionnement du sol et l’alimentation des cultures, le niveau de pH doit être surveillé.

L’acidification des sols est évidemment variable d’une parcelle à l’autre mais il faut surveiller le niveau du pH pour qu’il n’entraîne pas d’accident de culture. Ainsi un pH inférieur à 5,5 provoque une toxicité aluminique pour les plantes. « Il faut viser au-dessus de 5,5 pour prendre en compte l’hétérogénéité du pH dans une parcelle et donc viser 5,7 à 6 voire jusqu’à 6 - 6,5 pour cultiver une luzerne. Mais au-delà ça ne sert à rien. Il y a même un risque de bloquer des éléments dans le sol comme le bore au-dessus de 6,5 de pH et c’est préjudiciable pour le colza ou le tournesol », explique Pierre Frappier qui animera la formation sur l’optimisation de la fertilisation (lire en encadré). Il conseille de faire une analyse tous les 3 ans au même endroit et au même moment, en fin d’été, pour surveiller le niveau du pH. Selon le conseiller, le facteur principal d’acidification du sol regroupe les pratiques qui favorisent le lessivage d’azote, l’absence de couvert, les apports d’azote élevés par rapport au besoin des cultures. L’enlèvement des pailles et l’absence d’apports organiques sont aussi des facteurs d’acidification. « Les fumiers et autres engrais organiques sont des sources de calcium et ont une valeur neutralisante, ce qui permet de limiter le chaulage », note Pierre Frappier.
Lorsque le pH est en dessous de 5,5, le conseiller préconise un plan d’actions pour le redressement en fonction du pH et de la capacité d’échange cationique (CEC) du sol. « Le chaulage d’entretien doit permettre de maintenir le pH entre 5,7 et 6,2 en apportant 100 à 200 unités neutralisantes par an ou 300 à 600 tous les 3 ans. » Pour le choix du produit il faut se baser sur son prix, sa valeur neutralisante et sa rapidité d’action. « Globalement, les produits cuits comme la chaux sont plus chers mais permettent de remonter plus vite le pH avant la culture suivante, par exemple pour un redressement rapide en cas de toxicité. Les produits crus ont un coût 2 à 3 fois moins élevé d’autant plus qu’ils sont disponibles localement dans les carrières de la région. » Les produits crus, marne, carbonates, ont besoin de plus de temps pour agir mais ils sont aussi efficaces et sont conseillés pour l’entretien. Dans tous les cas, le chaulage doit se faire à la bonne dose afin d’être bénéfique aux cultures.

Une formation pour Optimiser la fertilisation du sol

Une formation sur deux jours est prévue le 19 novembre et le 10 décembre 2013 par la chambre d’agriculture dans un lieu qui sera déterminé en fonction de la localisation des participants. Cette formation permettra de mieux comprendre son sol et d’adapter sa fertilisation, que ce soit en azote, phosphore, potasse, calcium mais aussi soufre, oligoéléments, sous forme minérale et organique. 
Les participants avec les conseillers experts en agronomie, environnement et productions végétales, reprendront les bases d’une analyse de sol, le raisonnement des éléments fertilisants et les méthodes de terrain pour observer son sol.
Inscription : 05 49 77 15 15 ou pierre.frappier@deux-sevres.chambagri.fr

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