Chevreaux : les éleveurs défendent « un autre modèle »
Trois syndicats agricoles – la Fnec (éleveurs de chèvres, FNSEA), la Confédération paysanne et la Coordination rurale – plaident d’une même voix, dans un communiqué du 17 juin, pour « un autre modèle économique », où « chaque maillon retrouve de la valeur » au sein de la filière chevreaux.
Trois syndicats agricoles – la Fnec (éleveurs de chèvres, FNSEA), la Confédération paysanne et la Coordination rurale – plaident d’une même voix, dans un communiqué du 17 juin, pour « un autre modèle économique », où « chaque maillon retrouve de la valeur » au sein de la filière chevreaux.
Les éleveurs laitiers sont payés « entre un et deux euros » par chevreau naissant par les engraisseurs. Ces derniers reconnaissent que ce n’est « pas satisfaisant », explique le communiqué, mais eux-mêmes subissent la hausse du prix de la poudre de lait. Les éleveurs interpellent donc les acteurs de l'aval. « Demander à la filière laitière de payer n’est pas une solution durable : il faut absolument que la hausse des coûts de production soit répercutée dans le prix du chevreau gras », affirment-ils. Depuis le début de la crise du Covid-19, la filière connaît de grandes difficultés. Les trois syndicats y voient la nécessité de changer de modèle et recommandent « une diminution du nombre de chevreaux entrant dans le circuit long », avec des lactations longues, l’utilisation de semences sexées et le recours à des alternatives à l’abattage.