Conjoncture
Cinq fruits et légumes par jour... mais pas dans les champs locaux
Que l’on parle de production légumière, de fruits ou de melons, les tendances sont un peu différentes pour le maraîchage en Poitou-Charentes. Côté melons, l’arrêt de Rouge Gorge et de Soldive a évidemment fait s’effondrer le chiffre des surfaces, qui sont passées de 5 200 hectares il y a dix ans à 2 500.
L’année 2022 sera décisive pour les autres opérateurs », estime Jean-Michel Lhote. Chargé des projets pomme de terre à l'Acpel, et de certains projets melon ainsi que de la surveillance biologique du territoire , il constate que le fruit est désormais un produit d’appel mal valorisé, et régulièrement boudé par les consommateurs.
Le technicien rappelle que dans les productions légumières, de nombreux départs à la retraite ne sont pas remplacés. « Certains producteurs choisissent de se spécialiser en fraises ou en tomates et en profitent pour augmenter leurs surfaces mais globalement, les surfaces diminuent ».