Sanitaire
Cinquante ans plus tard, le GDS adapte ses statuts
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Le GDS tenait son assemblée générale mercredi 21 novembre à Châtillon-sur-Thouet. L’occasion de faire le point sur la vie de la structure et sur la situation sanitaire en Deux-Sèvres.
Retour aux origines pour le GDS, mercredi 21 novembre, lors de son assemblée générale.
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G. R.
Mercredi 21 novembre, à l’occasion de son assemblée générale, le GDS revenait sur son histoire. A l’origine le GDS 79 est une fédération de GAS (groupement communal d’action sanitaire). Pour faire face à la diminution de leur nombre, et pour modifier l’objet du GDS dont les missions ont bien évolué depuis sa création en 1955, en 2013 les statuts seront révisés, proposaient les responsables de la structure lors de la réunion annuelle. Pour tenir compte de la représentativité géographique des éleveurs, des délégués de secteur, correspondants à un ou plusieurs cantons, seront nommés. « Ils auront pour mission de représenter, informer, relayer les interrogations des éleveurs de leur secteur. L’objectif est de redynamiser le réseau pour une meilleure réactivité en cas de danger sanitaire », expliquait-on à Châtillon-sur-Thouet.
A cet égard, plusieurs moyens de communication ont été mis en place : la diffusion du guide sanitaire 2013 et de « l’écho sanitaire régional » à l’ensemble des éleveurs du département, la diffusion aux présidents locaux du « relais info », des articles réguliers dans la presse agricole et l’animation de réunions de secteur.
Ce travail en réseau offre au monde de l’élevage les moyens d’agir vite et bien. Depuis janvier 2012, date d’apparition du virus de Schmallenberg en France (février en Deux-Sèvres), cette organisation permet une surveillance virale essentielle. « A l’occasion des mises bas en octobre, de nombreuses malformations ont été constatées sur les agneaux. Elles confirment une seconde circulation virale au cours de l’été dernier », analyse Ghislain Audusseau, responsable de l’action sanitaire élevage. Fin novembre, à partir des données collectées lors des analyses financées par le GDS, l’organisme statuera sur le niveau de cette nouvelle vague de contamination. Selon son ampleur, la caisse de péréquation sera activée. « Le virus de Schmallenberg est considéré comme une maladie d’élevage. L’Etat ne verse plus d’indemnisations », rappelle le responsable.
Regroupant 90% des éleveurs professionnels de bovins, de caprins et d’ovins des Deux-Sèvres, le GDS gère des prophylaxies réglementées comme celles de la brucellose. Il propose également des prophylaxies volontaires comme le plan néosporose qui a vu le jour cette année. Pour 2013, des projets sont en cours de réflexion comme l’achat groupé de « bacs d’équarrissage » pour une meilleure gestion sanitaire des animaux morts sur les exploitations. Cinquante ans après sa création le GDS est toujours très actif. Dans un contexte de mondialisation des échanges et de réchauffement climatique, son utilité pourrait encore se renforcer.
A cet égard, plusieurs moyens de communication ont été mis en place : la diffusion du guide sanitaire 2013 et de « l’écho sanitaire régional » à l’ensemble des éleveurs du département, la diffusion aux présidents locaux du « relais info », des articles réguliers dans la presse agricole et l’animation de réunions de secteur.
Ce travail en réseau offre au monde de l’élevage les moyens d’agir vite et bien. Depuis janvier 2012, date d’apparition du virus de Schmallenberg en France (février en Deux-Sèvres), cette organisation permet une surveillance virale essentielle. « A l’occasion des mises bas en octobre, de nombreuses malformations ont été constatées sur les agneaux. Elles confirment une seconde circulation virale au cours de l’été dernier », analyse Ghislain Audusseau, responsable de l’action sanitaire élevage. Fin novembre, à partir des données collectées lors des analyses financées par le GDS, l’organisme statuera sur le niveau de cette nouvelle vague de contamination. Selon son ampleur, la caisse de péréquation sera activée. « Le virus de Schmallenberg est considéré comme une maladie d’élevage. L’Etat ne verse plus d’indemnisations », rappelle le responsable.
Regroupant 90% des éleveurs professionnels de bovins, de caprins et d’ovins des Deux-Sèvres, le GDS gère des prophylaxies réglementées comme celles de la brucellose. Il propose également des prophylaxies volontaires comme le plan néosporose qui a vu le jour cette année. Pour 2013, des projets sont en cours de réflexion comme l’achat groupé de « bacs d’équarrissage » pour une meilleure gestion sanitaire des animaux morts sur les exploitations. Cinquante ans après sa création le GDS est toujours très actif. Dans un contexte de mondialisation des échanges et de réchauffement climatique, son utilité pourrait encore se renforcer.