Cognac : la fin de l’euphorie ?
Au sortir du premier Comité permanent de l’année, les responsables du BNIC ont fait le point. En dépit d’un léger repli par rapport à 2021, année record, l’année 2022 est la troisième meilleure année dans l’histoire du cognac (après 2021 et 2019) avec 212,5 millions de bouteilles expédiées, soit un chiffre d’affaires de 3,9 milliards d’euros.
Au sortir du premier Comité permanent de l’année, les responsables du BNIC ont fait le point. En dépit d’un léger repli par rapport à 2021, année record, l’année 2022 est la troisième meilleure année dans l’histoire du cognac (après 2021 et 2019) avec 212,5 millions de bouteilles expédiées, soit un chiffre d’affaires de 3,9 milliards d’euros.
C’est un président Véral « heureux et très motivé » que l’on a rencontré en ce début d’année. « Le BNIC fonctionne bien, je suis bien entouré, les deux familles négoce et viticulture sont au diapason, nous venons de vivre deux années exceptionnelles et nous gardons tous les pieds sur terre ». Christophe Véral explique encore que l’Interprofession s’ancre de plus en plus sur son territoire, notamment à travers des comités permanents décentralisés. Alexandre Gabriel, patron de la maison Ferrand et vice-président du BNIC, insiste lui aussi sur la bonne entente qui règne entre les deux familles de l’Interprofession et sur les efforts accomplis pour la valorisation du territoire cognac. « Les viticulteurs et les négociants investissent beaucoup et préparent l’avenir, c’est le signe d’une grande confiance dans notre produit, notre spiritueux va tout à fait dans le sens de l’histoire, les consommateurs boivent moins mais mieux.