Communication : le taureau, l’attraction de la matinée
Après avoir reçu les élèves de l’école de maternelle de Sainte-Gemme, en septembre, l’éleveur Loïc Gachet a mené la même opération, cette fois-ci avec des élèves de primaire.
Ce sont près de 70 élèves issus de classe de CE2, CM1, CM2 des écoles de Sainte-Gemme qui sont venus sur l’exploitation de Loïc Gachet, le vendredi 7 février. Un exercice de communication que l’éleveur commence à maîtriser puisqu’il avait reçu en septembre, les élèves de maternelle. Une première visite dans le bâtiment où se trouvent les limousines et d’emblée les questions sont précises : « vous êtes un agriculteur bio ou traditionnel ? », « comment coupe-t-on les cornes ? ». Il précise les races à viande que l’on trouve dans le département : limousine, charolaise et blonde d’aquitaine. Loïc Gachet explique avec pédagogie, le choix des prénoms des animaux, la nourriture, les boucles aux oreilles, le passeport. Mais la grande « attraction » de la matinée a été le taureau. Il n’a pas laissé les enfants indifférents. L’éleveur explique que « l’animal est le père de 34 veaux », qu’il l’a acheté sur une autre exploitation. Il évoque la sélection génétique. Certains élèves cherchent à comprendre ce qu’est la génétique. L’exercice d’explication n’est pas facile, mais l’éleveur y est arrivé avec l’appui de la maîtresse. Au fil des heures, les questions fusent sur le prix du taureau, sa taille. Pour capter l’attention, Loïc Gachet, après avoir expliqué le rôle de la cage de contention, propose de peser l’animal. « Enfin, je vais essayer ! » prévient-il. Les enfants sont mis à l’écart, les barrières fermées. « Surtout je ne veux pas un bruit, pour ne pas effrayer le taureau. » Le silence règne. Les yeux sont écarquillés. Après plusieurs essais, l’animal refuse de rentrer dans la cage. L’éleveur décide alors de peser des vaches. L’éleveur instaure un jeu : trouver le poids de la bête. L’idée séduit tout le monde. Au final, le taureau a bien voulu rentrer dans la cage. Une matinée qui a aussi plu aux parents accompagnateurs. Certains ne connaissaient pas l’exploitation. Une victoire pour l’éleveur.