Confolens : 300 personnes pour soutenir la filière viande
En réponse à l’action de 269Life libération animale, le 26 septembre, 300 personnes étaient à Confolens pour défendre l’abattoir et la filière viande.
Ils étaient 20 face à 300 personnes… Les élus du Confolentais sont parvenus à mobiliser ce 26 septembre pour défendre un outil qu’ils tentent de préserver et pour soutenir une filière.
« Cet abattoir n’a jamais connu de scandales sanitaires. Un outil de proximité diminue le temps de transport des animaux, donc participe au bien-être animal. Nous y avons investi 5 millions d’euros pour accueillir les animaux dans les meilleures conditions possible. Nous considérons que tout est fait pour respecter le bien-être animal », lance, sur la place de la mairie, Philippe Bouty président de la communauté de communes de Charente Limousine dont le souhait est la création d’un label « Charente limousine » qui identifierait une viande issue d’une race née, élevée et transformée sur ce territoire.
Si la filière et les élus étaient à Confolens ce jour-là, c’était en réponse à l’action internationale de l’association antispéciste 269Life libération animale reprenant le concept citoyen des « Nuits debout » pour le transposer devant les abattoirs. La responsable de l'événement charentais, Typhaine Gaumer, l’assure, « nous ne sommes pas là contre les éleveurs mais contre un système économique qui place l’animal comme une marchandise ».
Dès 17 heures, quelques élus et éleveurs sont allés à leur rencontre. Les échanges ont été cordiaux mais stériles. Chacun a campé sur sa position.
Préserver le caractère limousin
En centre-ville, l’ambiance était bien différente. Une dizaine de salariés de l’abattoir a cuit de la viande pour une dégustation sous le marché couvert, la ferme du Paupiquet a apporté quelques-uns de ses produits pour compléter le repas et des photographies de Tony Hayère faites en 2012 dans lesquelles des opérateurs de l’abattoir sont mis en scène ont été exposées.
Autour des nombreux élus et du président du conseil départemental François Bonneau, éleveurs, bouchers, salariés de l’abattoir, mais aussi représentants de coopératives et de la filière viande, techniciens et commerciaux de matériels agricoles et syndicats agricoles (FDSEA, JA) étaient présents pour montrer leur volonté de « conserver notre caractère limousin », « préserver les emplois », « protéger l’équilibre de la région », ou encore « dire l’importance de l’élevage pour l’économie du territoire » sans pour autant « imposer...
... A lire dans La Vie Charentaise du 28 septembre.