Conseil départemental : Vers un nouveau pont de Braud
Le budget 2017 sera discuté aujour-d’hui. Avant on parle des sujets qui fâchent ou font accord.
Faut-il prêter le flanc aux polémiques, les relayer et compter les points ? La session d’automne du Conseil départemental ne faillit pas à la tradition des petites piques contre la majorité départementale et des «adresses» au préfet. Si Mickaël Vallet (Marennes) sans y paraître, questionne, avec une instance feutrée, sur l’avenir du référendum oléronnais, l’attaque vise le président. Il garde sa critique des orientations budgétaires pour aujourd’hui. Par deux fois déboutée, l’idée de référendum sur l’instauration d’une écotaxe attend la décision sur le fond du tribunal administratif. Dominique Bussereau ne souhaite pas repasser le plat en période électorale : ce sera soit à l’automne, soit une simple décision de l’assemblée départementale à la même date. Reste que le projet 1.5 milliard de budget pour 2017 sera examiné cette semaine, sans augmentation de taxes ou de taux, grâce à une bonne tenue des droits de mutations. Dominique Bussereau veut conserver la capacité d’investissements, même si les postes de fonctionnement en matière sociale pèsent de plus en plus. Les dotations de l’Etat continuent de baisser et il s’en plaint. Il met sur le tapis des négociations avec la nouvelle Région la compétence des ports. CdC ou CDA diverses ont émis le souhait de la prendre. Il propose la création d’un syndicat mixte. Idem pour les transports scolaires, compétence de la Région, mais dans le cas de figure de la Charente-Maritime, où 16 sociétés ont délégation de service public, quelle pièce y coudre ?
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