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Haies
Conseils pour replanter une haie bocagère

Les atouts des haies sont nombreux, mais leur implantation nécessite de réfléchir aux effets recherchés et surtout, de porter une attention particulière au choix des essences.

Les haies sur talus contribuent à lutter contre l’érosion.
Les haies sur talus contribuent à lutter contre l’érosion.
© C. Delisle
Pour réussir la plantation d’une haie, plusieurs paramètres sont à prendre en compte. « Il importe de bien considérer le projet en amont et de surtout définir la fonction que l’on souhaite lui donner (brise-vent, bois de chauffage…) afin que la haie satisfasse durablement sa vocation initiale. Le choix des essences, leur implantation, leur protection et leur entretien sont essentiels », note Emmanuel Montailler, conseiller à la chambre d’agriculture de la Vendée.

Le choix des essences
Une attention particulière doit être portée au choix des essences. « Chaque département dispose d’une liste d’essences locales les mieux adaptées au territoire. La sélection est également déterminée par la composition du sol. Le châtaignier par exemple ne supportant pas les sols calcaires, mais aussi par le rôle que l’agriculteur souhaite donner aux haies », précise le conseiller sans oublier l’exposition du terrain et l’espace disponible.
Des contraintes réglementaires et techniques sont également à prendre en considération en fonction du lieu d’implantation. Ainsi, en bordure de route, des règles quant à la visibilité des automobilistes sont à respecter. En présence de lignes électriques ou téléphoniques, les haies avec des arbres de haut jet sont à éviter. En limite de parcelles drainées, les haies à plat sont à proscrire car les racines risquent de boucher les drains. Une distance de plantation de 6 m minimum entre les arbres de haut jet est nécessaire. Ou encore, il est important de tenir compte de la vitesse de croissance des différentes essences pour éviter l’étouffement des haies basses par les strates plus hautes.

La plantation et la protection
« Une bonne préparation du sol avant implantation est indispensable (sous-solage, labour et émiettement de la terre). Il faut bien casser la prairie en place car elle pourrait faire concurrence aux plants concernant l’eau et les éléments nutritifs. Le travail du sol doit être effectué en profondeur », continue Emmanuel Montailler. La couverture du sol permet ensuite de maintenir l’humidité, d’aérer le sol et de limiter la concurrence avec les herbacés. Différentes natures de couverture existent. On peut citer le paillage à base de paille ou de foin, avec des plaquettes de bois, le plastique biodégradable, le feutre biodégradable (en fibre végétale)… Si les haies se situent en bordure de pâture, il est préférable de les protéger pour éviter qu’elles ne soient broutées par les animaux.

Ne pas oublier l’entretien
« Les trois premières années qui suivent la plantation sont déterminantes pour l’avenir de la haie. Il faut être vigilant concernant la concurrence avec tout autre végétation. » L’entretien consiste à dégager les herbacés sur un périmètre de 40 à 50 cm les trois premières années, à recéper les arbustes et les futures cépées à la fin de l’hiver, l’année suivant l’implantation, et à tailler au printemps les arbres de haut jet dès la deuxième année puis une fois par an. Ces tailles sont nécessaires pour obtenir une haie bien structurée et fournie. « La haie doit être abattue au bout de 15 à 20 ans, sinon elle dépérit. Une coupe au pied permet de la régénérer. »
Les atouts des haies bocagères
Une haie est une association végétale de plusieurs espèces adaptées au sol et au climat. Avec le remembrement, de nombreuses haies ont été supprimées (45 000 km ont disparu de 1975 à 1987 en France), alors qu’elles offrent de multiples avantages.
La haie présente en effet de nombreux intérêts pour les cultures et plus généralement pour l’environnement. Autrefois, elles étaient appréciées pour leur capacité à délimiter les parcelles, à fournir du bois d’œuvre et de chauffage, tout en protégeant les cultures et les animaux du vent.
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