Contribuer à rendre le territoire de Parthenay-Gâtine attractif
La Communauté de Communes de Parthenay-Gâtine a organisé cinq réunions collectives pour expliquer son projet de plan local d’urbanisme. Les habitants peuvent encore faire des contributions à un texte qui devrait entrer en vigueur en 2025.
La Communauté de Communes de Parthenay-Gâtine a organisé cinq réunions collectives pour expliquer son projet de plan local d’urbanisme. Les habitants peuvent encore faire des contributions à un texte qui devrait entrer en vigueur en 2025.
Comment faire pour attirer une centaine de nouveaux habitants par an jusqu’en 2035, et ainsi dynamiser les 38 communes de Parthenay-Gâtine ? C’est le point de départ de la réflexion menée par la Communauté de Communes dans la construction d’un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI), qui portera sur douze ans à partir de son adoption, en 2025. Ce document juridique réglementera l’usage des sols.
Le diagnostic a été posé en 2018, alors que seulement un tiers des 38 communes disposent d’un PLU, pour un tiers une carte communale et le tiers restant… rien du tout. Il a ensuite fallu quelques années pour définir les objectifs et réaliser les premières études pour, en 2022-2023, en écrire le projet, qui touche à sa fin d’ici quelques semaines. C’est pour anticiper la prochaine phase, celle de la consultation, que les responsables du projet l’ont présenté aux habitants par le biais de cinq rencontres en un mois.
Quid de l’agrivoltaïsme ?
Ces derniers ont voulu recueillir le pouls de la population. Ainsi, en affichant un objectif de 39 000 habitants sur la ComCom, il va falloir mettre des moyens derrière, et cela commence par le logement. « Il faut proposer des offres cohérentes : des meublés pour les jeunes actifs de passage, des résidences seniors pour les personnes âgées… », détaille David Guillon, du service aménagement. L’objectif de 1 200 logements (neuf ou réhabilitation) est affiché.
La question des énergies est également sur la table, et notamment les sujets sensibles que sont les éoliennes, le photovoltaïque ou sol ou encore la méthanisation. « À quelle distance ces structures sont-elles acceptables pour les riverains ? L’agrivoltaïsme est une question nouvelle, il faut donc trancher là-dessus », explique David Guillon.
Favoriser l’agriculture
En ce qui concerne l’agriculture, la ComCom réaffirme son rôle central dans la vie du territoire et l’intérêt de lui donner les moyens de se développer par le foncier, avec en parallèle la volonté de diviser par deux la consommation d’espaces agricoles. « Mais là aussi, des questions doivent être tranchées. Un bâtiment agricole est-il considéré comme une structure empiétant sur les surfaces agricoles ? », questionne le spécialiste foncier. Néanmoins, l’ambition est claire : favoriser le maintien de l’élevage, la diversification des exploitations et encourager les circuits courts.
Un bémol est toutefois mis par Éric et Damien Breton, père et fils éleveurs d’ovins et de caprins à La Chapelle-Bertrand sur la gestion des haies. « On ne voudrait pas que des contraintes supplémentaires à la Pac s’appliquent juste pour faire plaisir aux habitants », indiquent-ils. Une interrogation qui devrait faire l’objet d’une discussion avec les syndicats agricoles.
« Nous n’avons pas de baguette magique mais nous voulons au moins que le foncier ne soit pas un frein à l’agriculture », souligne Didier Voy, le vice-président de la ComCom en charge de l’aménagement et de l’urbanisme.
Pour faire part de ses réflexions, plusieurs solutions : par mail à plui@cc-parthenay-gatine.fr, sur le registre électronique à registredemat.fr/plui-parthenay-gatine ou par courrier à l’attention du président de Parthenay Gâtine, CS 80 192, 2 place de la citadelle, 79 205 Parthenay Cedex.