Irrigation
Coop de France prend position en faveur de retenues de substitution
Irrigation
Irrigo est un programme de soutien des coopératives agricoles du Poitou-Charentes aux projets de retenues de substitution. Mardi 8 janvier, l’entité régionale de Coop de France organisait une première journée de sensibilisation.
Représentants des organisations professionnelles agricoles mais également élus et responsables d’associations étaient réunis mardi 8 janvier pour échanger sur la place de l’irrigation dans l’agriculture de demain. Le débat se poursuit.
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C. P.
«La terre, c’est avant tout la planète eau », certifiait Jean de Kervasdoué, mardi 8 janvier. L’auteur de « Pour en finir avec les histoires d’eau », invité par Coop de France Poitou-Charentes à l’occasion d’une journée d’échanges sur l’irrigation et le stockage de l’eau a noyé un par un les contres arguments habituellement servis par les opposants. Dans l’amphithéâtre de l’espace régional des Ruralies, le scientifique n’a pas hésité un seul instant : « Ce qui est une bonne nouvelle, adressait-il à Yvette Thomas, présidente de la structure organisatrice de l’événement, c’est que votre projet n’est pas sans solution ». Au risque de heurter, Jean de Kervasdoué a réfuté l’idée de la rareté de la ressource en eau. À ce titre, il encourage les agriculteurs à défendre leur point de vue. Au pupitre, une heure durant, il a souhaité ramener « un peu de rationalité dans les débats gênés par ce qu’il qualifie d’écologie politique. Si les pénuries existent, elles concernent le tiers de l’humanité, ce n’est pas un problème de quantité d’eau brute, toujours disponible pour peu qu’on la cherche, mais un problème d’argent ».
Le scientifique défend la légitimité d’un projet qui envisage le stockage de 0,5% des 9 milliards de mètres cubes qui s’écoulent dans la mer chaque année depuis le Poitou-Charentes.
« Les outils coopératifs sont inquiets. L’irrigation est un facteur de production. Priver l’agriculture de cette ressource, c’est priver les structures de stockage, de transformation et de commercialisation de la matière sans laquelle il n’y a plus d’activité économique », posait Yvette Thomas.
Ce constat partagé par l’ensemble des adhérents de la fédération régionale des coopératives est à l'origine de la création d'Irrigo. Cette section, financièrement abondée par une cotisation à la tonne de maïs collectée, s’engage dans un travail de sensibilisation des citoyens, associations et politiques. Elle cofinancera également les études d’incidences écologiques et économiques qui s’imposent à tout projet de création de ressources. « Notre ambition est de faire savoir pourquoi l’agriculture a besoin de retenir l’eau », explique la présidente.
La sécurisation de la production est nécessaire
Dans un monde économique de volatilité des cours, dans un contexte climatique de plus en plus perturbé… la sécurisation de la production est une nécessité pour les agriculteurs. La mobilisation des capitaux nécessaires aujourd’hui pour s’installer est telle qu’un jeune ne prendra pas le risque de s’engager sans barrière de sécurité. L’irrigation en est une. Conscient de l’impact de cette pratique en période estivale, sur ce milieu qui n’est autre que l’outil de travail des agriculteurs, ces derniers appellent de leurs vœux le stockage. « Ces ouvrages serviront l’ensemble du territoire. Ils assureront le dynamisme économique et préserveront l’environnement », juge Yvette Thomas appelant à dépasser les clivages politiques et à travailler ensemble à l’avenir des territoires ruraux.
Le scientifique défend la légitimité d’un projet qui envisage le stockage de 0,5% des 9 milliards de mètres cubes qui s’écoulent dans la mer chaque année depuis le Poitou-Charentes.
« Les outils coopératifs sont inquiets. L’irrigation est un facteur de production. Priver l’agriculture de cette ressource, c’est priver les structures de stockage, de transformation et de commercialisation de la matière sans laquelle il n’y a plus d’activité économique », posait Yvette Thomas.
Ce constat partagé par l’ensemble des adhérents de la fédération régionale des coopératives est à l'origine de la création d'Irrigo. Cette section, financièrement abondée par une cotisation à la tonne de maïs collectée, s’engage dans un travail de sensibilisation des citoyens, associations et politiques. Elle cofinancera également les études d’incidences écologiques et économiques qui s’imposent à tout projet de création de ressources. « Notre ambition est de faire savoir pourquoi l’agriculture a besoin de retenir l’eau », explique la présidente.
La sécurisation de la production est nécessaire
Dans un monde économique de volatilité des cours, dans un contexte climatique de plus en plus perturbé… la sécurisation de la production est une nécessité pour les agriculteurs. La mobilisation des capitaux nécessaires aujourd’hui pour s’installer est telle qu’un jeune ne prendra pas le risque de s’engager sans barrière de sécurité. L’irrigation en est une. Conscient de l’impact de cette pratique en période estivale, sur ce milieu qui n’est autre que l’outil de travail des agriculteurs, ces derniers appellent de leurs vœux le stockage. « Ces ouvrages serviront l’ensemble du territoire. Ils assureront le dynamisme économique et préserveront l’environnement », juge Yvette Thomas appelant à dépasser les clivages politiques et à travailler ensemble à l’avenir des territoires ruraux.