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Coopération : la RSE, un engagement, une valorisation

Coop de France confirme sa volonté de s'engager dans la Responsabilité Sociétale des Entreprises.

Philippe Hébrard (à droite) et Denis Baro (au centre), directeur et président
Philippe Hébrard (à droite) et Denis Baro (au centre), directeur et président
© SD

Des coopératives agricoles qui développent leurs démarches de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) pour être plus compétitives, voilà le sujet du séminaire régional d’AGROSMARTcoop, organisé le mardi 09 janvier dernier aux Caves de Rauzan (33) par Coop de France Nouvelle-Aquitaine.
AGROSMARTcoop est un projet découlant du programme européen Interreg SUDOE, qui concerne le Sud Ouest de la France, l’Espagne, et le Portugal. «L’objectif est de stimuler la compétitivité des coopératives agricoles et agroalimentaires à travers deux leviers, l’innovation durable et la commercialisation », explique Anaïs Duparc, chargée de mission à Coop de France Nouvelle-Aquitaine.

Un engagement global


Au sein de ce programme, Coop de France a décidé de cibler sa stratégie sur la RSE. Benjamin Perdreau et Pierre Philippe (par ailleurs directeur des Vignerons de Buzet) ont été chargés de porter la bonne parole de Coop de France. «On est dans une région où le travail est moindre, car l’intérêt de la RSE a été très tôt saisi et mis au cœur des stratégies de développement », juge Pierre Philippe.
Ce que confirme Philippe Hébrard, directeur des Caves de Rauzan, pour qui «la RSE est un outil de management complètement intégré dans l’entreprise». Pour en arriver là, de nombreux efforts ont été effectués, autour des questions environnementales, mais aussi sociales, sociétales, de gouvernance... Des domaines moins visibles peut-être mais tout aussi important pour une approche intégrée de la RSE.
Les Caves de Rauzan se sont ainsi vues remettre par l’AFNOR le label engagé RSE au niveau ‘’Exemplaire’’, soit mieux qu’en 2014. Mais le label peut aussi se perdre. «Entre les évaluations de novembre 2014 et de novembre 2017, si notre note globale s’est améliorée, sur certains éléments, on a perdu des points, car on n’a rien fait de plus alors que les attentes sociétales ont augmenté», avoue Philippe Hébrard.

Quelle valorisation ?


C’est un engagement sur la durée, un investissement humain et financier de long terme qu’il faut mener pour rester cohérent. «Il faut anticiper. On sait que le débat se porte actuellement sur les intrants et le glyphosate, on y réfléchit. On a décidé par exemple de supprimer les CMR (cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques), on a aussi acheté une propriété en bio pour réaliser des tests», développe le directeur des Caves de Rauzan.
Autant d’efforts et d’initiatives qu’il faut valoriser. Le label de l’AFNOR est en ce sens une belle opportunité, ouvrant de nouveaux débouchés. Aux Caves de Rauzan, où la majorité du commerce se fait en B to B, cette étiquette de la RSE a permis de séduire des enseignes de grande distribution. Elle a été décisive également à l’export avec la Société des Alcools du Québec, où seul Caves de Rauzan représente les vins de Bordeaux.
Mais les avantages dépassent le simple intérêt commercial. «Les coopératives répondent aux attentes des consommateurs. Développer la RSE renforce aussi l’image de marque, sécurise la relation avec les producteurs, les distributeurs, et contribue à une meilleure dynamique d’entreprise », liste Philippe Hébrard.
Enfin, ce dernier peut s’appuyer sur un chiffre pour tenter d’évaluer les apports de la RSE : «Sur les prix de vente, on est 10 % plus élevé que la moyenne des prix donnée par le CIVB », annonce-t-il. Autant de signes qui ne peuvent qu’encourager à poursuivre dans cette démarche. Avec comme domaine de progrès important à réaliser autour de ces initiatives la communication grand public, nerf de la guerre...

 

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