« Défendre tous les modèles, toutes les agricultures »
Le concours départemental de labour aura lieu cette année à Villefollet. Moment de trêve syndicale pour certains mais aussi de convivialité, comme en témoigne Julien Chartier. Mais il glisse rapidement sur les orientations de la structure qu’il préside depuis 2014.
JA est avant tout un syndicat. Pourtant, vous semblez accorder une place importante au concours de labour ?
Le concours de labour entretient les liens entre les jeunes agriculteurs et la structure départementale. Ces activités qu’organisent les jeunes dans les cantons animent les territoires. C’est aussi cela JA. Cette année encore, une finale départementale de labour est organisée car même s’il y a de moins en moins de laboureurs, on trouve toujours un canton pour organiser cette manifestation. Les cantons de Beauvoir et Prahecq savent faire depuis longtemps, c’est une tradition chez eux. Leur savoir-faire est intéressant pour le canton de Brioux, qui s’est joint à eux après avoir été relancé récemment et qui organise le bal le samedi soir.
Cela fait deux ans et demi que vous êtes président de JA. Comment s’organise-t-on quand il faut aussi faire son travail sur la ferme ?
Depuis que j’ai pris la présidence de JA 79, je reste fidèle à mes trois priorités : vie de famille, travail sur la ferme et responsabilité syndicale. L’une ne va pas sans les autres. Ce n’est pas toujours facile, et cela peut même se passer mal, mais je ne veux pas y déroger. Ce qui veut dire qu’il faut faire des choix et ceux de la structure doivent être partagés.
Plus d'infos dans le dossier JA du journal Agri 79 du 5 août 2016