Soja
Déforestation importée : Duralim porte la voix des agriculteurs français
L’association Duralim, dont la mission est d’améliorer la durabilité de l’alimentation animale, s’est emparée du dossier du soja importé, alors que la Commission européenne a proposé une législation pour interdire la mise sur le marché de produits liés à la déforestation.
L’association Duralim, dont la mission est d’améliorer la durabilité de l’alimentation animale, s’est emparée du dossier du soja importé, alors que la Commission européenne a proposé une législation pour interdire la mise sur le marché de produits liés à la déforestation.
Pour la petite association qu’est Duralim, s’attaquer au sujet brûlant du soja importé demande un travail conséquent. Fondée en 2013 pour favoriser l’alimentation durable des animaux d’élevage (lire encadré ci-dessous), l’association a entrepris en 2021 de créer un Observatoire du risque de déforestation importée associée au soja. « Cet observatoire permet de quantifier les flux de soja et fournit un outil d’évaluation des risques de déforestation », explique Jean-François Arnauld, président de Duralim et éleveur à Saint-Georges-des-Coteaux (17).