Ovins
Dépenser pour gagner : la démarche Parascope met en lumière le sanitaire
Dans le cadre du projet Parascope ont eu lieu un atelier de coproscopie et un de pesée d’un lot de brebis. L’objectif était de montrer que l’investissement dans le sanitaire peut amener un gain, tout en adaptant les traitements anti-parisitaires.
Dans le cadre du projet Parascope ont eu lieu un atelier de coproscopie et un de pesée d’un lot de brebis. L’objectif était de montrer que l’investissement dans le sanitaire peut amener un gain, tout en adaptant les traitements anti-parisitaires.
C’était un endroit un peu insolite pour faire une coproscopie : dans le bâtiment abritant les ovins de Jean-Yves Baudry, au Tallud, sous le regard d’une vingtaine d’éleveurs et de professionnels de tous horizons, mardi 15 juin. Analyse encore peu répandue ou réalisée dans le cadre de démarches particulières comme Parascope, la coproscopie est pourtant un atout pour la conduite sanitaire du troupeau en permettant d’ajuster au mieux le traitement anti-parasitaire.
« Les éleveurs restent rebutés par son prix, qui n’est pas pris en charge, et par le délai des résultats, indique Carine Paraud, chargée de projet de recherche en parasitologie à l’Anses. Nous souhaitons montrer qu’il y a un réel intérêt à réaliser ce test ».