Des achats pour compléter le déficit de fourrage
Ce n’est pas la première fois que Guillaume et Freddy Hubert font face à une récolte de fourrage qui ne couvre pas les besoins de leur troupeau. Ils ont prévu des alternatives comme il y a quelques années.
Du foin à volonté, une règle de base dans les élevages allaitants. Au Gaec La Riminière, à Verruyes, les associés Freddy et Guillaume Hubert vont devoir adapter l’alimentation de leur troupeau de 140 parthenaises à une récolte d’herbe qui, ce printemps, a été insuffisante. « Une année difficile, moins de stocks et plus d’animaux », énumère Freddy, faisant état des menaces pesant sur l’ICHN qui conduisent les associés à augmenter leur cheptel d’une vingtaine de vaches.
Tous les ans, ils fauchent environ 30 des 120 hectares de prairies permanentes ou temporaires de l’exploitation. « Le foin est bon, mais nous n’avons pas la quantité, explique Guillaume. Habituellement, on en récolte 6 tonnes par hectare. Alors que les autres besoins sont assurés par des dérobées, la récolte n’a atteint que 4 à 4,5 tonnes par hectare », a-t-il calculé, soit 40 à 60 tonnes de moins sur l’ensemble de l’exploitation.
Une partie du déficit fourrager va être couvert par un achat de 60 tonnes de paille supplémentaires, soit l’équivalent de ce qu’ils achètent habituellement à des céréaliers du canton tout proche de Saint-Maixent. « Mais ça va être un peu compliqué parce que nous ne sommes pas les seuls à être intéressés. Le vendeur a d’autres demandes », croit savoir Guillaume, tout en restant confiant sur l’issue qui sera réservé à sa demande.