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Caprins
Des hausses du prix du lait de chèvre nettement insuffisantes

Les jours passent et les hausses annoncées du prix du lait de chèvre sont loin des 120 euros demandés par les éleveurs. Ils n’excluent pas de vives réactions s’ils n’obtiennent pas satisfaction.

Jean-François Bernard, président de la section caprine de la Fnsea Poitou-Charentes.
Jean-François Bernard, président de la section caprine de la Fnsea Poitou-Charentes.
© N. C.

Au regard des négociations commerciales entre distributeurs et transformateurs pour les prochains mois, la Fnsea et les JA de Poitou-Charentes constatent que distributeurs, « transformateurs et pouvoirs publics ont décidé de sacrifier les éleveurs de chèvres français. Ils n’ont toujours pas pris conscience de la crise que subissent les éleveurs ».
Les éleveurs demandent une revalorisation de 120 € par 1 000 litres.Or les transformateurs limitent, quand elles sont annoncées, ces hausses à quelque 30 € ou 50 €. Ainsi en est-il de Lactalis qui a annoncé  30 € supplémentaires sur mars, 35 € sur avril, 50 € sur mai et 50 € sur juin. De la part d’Eurial, ce sera 35 € en mars, 37 € en avril et 50 € à partir de mai, après 30 € en janvier et en février. Bongrain a annoncé + 25 € sur mars. Quant à Terra Lacta, selon des informations qui n’ont pas été confirmées, la hausse pourrait se situer à 50 € sur un an. « On est loin des 40 € que nous demandons au titre de la pénalisation des surstocks, alors qu’aujourd’hui le problème est réglé, et des 80 € - fourchette basse-, pour la hausse des charges », estime Jean-François Bernard.
Pour le président de la section caprine de la Fnsea Poitou-Charentes, « les producteurs se sont mobilisés pour faire aboutir les négociations. Ils ont besoin d’un peu de visibilité sur 2013. Il faut donc une meilleure répartition de la marge dans cette filière ». Car son constat est sans appel : « Entre 2009 et 2013, il n’y a pas eu d’augmentation de prix à la production, les entreprises ne se sont pas enrichies et le consommateur a toujours payé le fromage au même prix, sinon plus cher. Il y en a donc qui se sont enrichis », déplore-t-il. 
Déjà les syndicalistes constatent ce qu’ils redoutaient. « La production de lait de chèvre va continuer de fortement diminuer. Les fromages de chèvre français reconnus par ailleurs pour leur qualité et leur parfaite traçabilité vont progressivement disparaître des linéaires des supermarchés et, enfin, c’est un grand nombre d’emplois qui seront menacés », prévoit le syndicat. « Nous demandons aux distributeurs et aux transformateurs de revoir leur copie et à l’Etat de réviser rapidement la LME, insistent les JA. Si la situation n’évolue pas rapidement, les réactions risquent d’être vives ».

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