des mélanges céréales et protéagineux pour tous
Les associations de céréales et de protéagineux sont globalement bénéfiques. Toutefois, tous les mélanges ne se valent pas et ne font pas non plus la satisfaction
des organismes stockeurs et minotiers.
En matière d’association de céréales et de protéagineux, il faut concilier les besoins et les bénéfices agronomiques du producteur avec les attentes technologiques et la faisabilité du tri pour l’opérateur. Nous pouvons d’emblée distinguer les mélanges à destination de l’alimentation humaine de ceux à destination de la FAB (fabrication d’aliments du bétail).
Dans la première catégorie, l’effet recherché est généralement l’amélioration qualitative du blé panifiable. Les résultats observés sur les campagnes 2014 et 2015 montrent que pour cette stratégie, les résultats sont un peu plus aléatoires qu’escomptés. Le rendement du blé associé est le plus souvent inférieur à celui du blé pur mais l’association est toujours plus robuste. Le taux de protéine du blé en association est toujours égal, voire le plus souvent supérieur, à celui du blé pur, ce qui est l’objectif recherché. Le gain de protéines est croissant avec le pourcentage de protéagineux à la récolte. D’un point de vue économique, ces associations présentent un intérêt très élevé dans les situations à faible potentiel de blé. En matière d’aptitude au tri, l’association blé-féverole semble plus adaptée mais la valeur technologique de la féverole est très faible.
Plus d'infos dans le dossier biologique du journal Agri 79 du 27 mai 2016