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Chambre d’agriculture
Des moyens supplémentaires pour aider les agriculteurs en difficulté

Le 26 mars, la session de la chambre d’agriculture a consacré une large place à la situation économique de l’agriculture et aux actions qui sont mises en place pour accompagner les agriculteurs en difficulté.

La crise agricole a occupé les débats lors de la session de la chambre d’agriculture du 26 mars.
La crise agricole a occupé les débats lors de la session de la chambre d’agriculture du 26 mars.
© DR

«La situation de l’agriculture deux-sévrienne  n’est pas bonne, pas meilleure ni pire que dans les autres départements, mais toujours dans le rouge et nous n’espérons pas d’embellie au second semestre », a souligné Daniel Rouvraud, président de la chambre d’agriculture lors de son tour d’horizon de l’actualité, vendredi 26 mars. « Si les prix agricoles de l’année 2009 sont de nouveau, en moyenne, au niveau de 2005-2006 sauf pour le porc, les lapins et la viande, les charges encore élevées grèvent les revenus de la ferme deux-sèvrienne depuis deux ans », a poursuivi Franck Michel, économiste à la chambre d’agriculture en deuxième partie de session. « En 2009, le revenu moyen en Poitou-Charentes atteint à peine 16 000 euros par unité de travail et par an avec une variation jamais observée jusqu’alors, passant de 

33 700 euros en 2007 à 15 900 € en 2009 », a noté l’économiste qui constate que le poids des charges est plus important que jamais. « Avec un prix à la production constant, une hausse de 10 % des charges variables ampute les revenus de 30 % et elles ont augmenté de 23 % entre 2006 et 2008. » Autre constat, si la piste de l’agrandissement peut être imaginée pour l’amélioration des revenus, elle ne sera pas possible compte tenu du faible nombre de départs à la retraite attendus lors des trois prochaines années. Le travail sur les coûts de production développé par la chambre d’agriculture, notamment dans le secteur laitier, est une des actions à mener avec les agriculteurs. « Nous sommes inquiets pour toutes les productions, mais en particulier pour le secteur de l’élevage, important dans notre département, car nous savons que lorsqu’un éleveur décide d’arrêter sa production, il ne la reprendra jamais, au détriment de toutes les filières amont et aval de cette production animale », a alerté le président de la chambre d’agriculture qui a invité les producteurs à la solidarité.

 

Un plan de soutien 

Face à cette crise sans précédent, la chambre d’agriculture a mis en place des moyens supplémentaires lors du vote du budget 2010. « Malgré une stagnation de l’impôt imposé par les services de l’Etat, nous allons puiser dans nos réserves pour assurer un accompagnement des agriculteurs », a présenté le président.  Trois actions principales seront menées par les services de la chambre d’agriculture.  Avec le programme « Y voir clair » déjà proposé aux éleveurs laitiers et aux jeunes agriculteurs, les conseillers sont à l’écoute des préoccupations des agriculteurs pour ensuite définir un plan d’actions sur mesure. L’accompagnement des éleveurs laitiers depuis la fin 2009 a permis de réaliser 39 suivis avec des problèmes soulevés sur la qualité du lait mais aussi le coût des concentrés, les charges de mécanisation. Le dispositif pour soutenir les agriculteurs en difficulté va être maintenu et 17 conseillers sont désormais agréés pour traiter une centaine de dossiers cette année. Un point a été fait sur le Réseau d’écoute et de solidarité agricole qui permet d’apporter une réponse sociale à des situations de crise. Plus de 180 familles soit 250 personnes sont suivies actuellement avec un tiers de nouveaux venus chaque année.

Un point sur le plan de soutien exceptionnel à l’agriculture a également été présenté par la préfète des Deux-Sèvres et le directeur départemental des territoires aux élus de la chambre d’agriculture. 898 000 euros ont été accordés en prêt de trésorerie dont 178 000 euros aux jeunes agriculteurs, 63 dossiers de consolidation ont été réalisés, 820 dossiers de fonds d’allégement des charges ont été déposés pour  240 éligibles et 115 dossiers de Cuma.              


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