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Des performances perturbées par les aléas climatiques et économiques
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L’activité de Groupama Centre Atlantique accuse le coup en 2012. Non pas sur son métier de base, l’assurance, qui progresse de 5%, mais sur la retraite et la prévoyance.
Le directeur général Pierre Cordier se veut optimiste pour 2013.
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G. R.
L’exercice 2012 ne sera pas celui des meilleures années qu’a pu enregistrer Groupama Centre Atlantique. Loin s’en faut. Le résultat accuse un déficit de 21 millions d’euros, que le directeur général Pierre Cordier attribue à plusieurs facteurs. Il y a d’abord la sécheresse de 2011, avec des arrêtés de catastrophe naturelle comme en Dordogne sur la totalité du département, ou à des degrés divers sur les dix autres départements de la région Centre Atlantique. Puis le gel de février 2012, obligeant la caisse à se porter au secours des régions les plus sinistrées compte tenu des liens des réassurances en vigueur, pour plus de 8 millions d’euros. Ou encore des incendies agricoles conséquents, en particulier en Vendée. Et enfin une dépréciation des titres de Groupama SA suite à des résultats négatifs. Tous ces éléments « ont perturbé notre performance », résume Pierre Cordier.
Le chiffre d’affaires, 649,3 millions d’euros, a baissé de 4,4%. « Cette diminution s’explique par la forte baisse (-30,7%) de l’activité assurance-vie (126 millions d’euros), dans un contexte de crise financière et économique généralisée. » Mais le directeur général se veut rassurant « le problème est derrière nous », assure-t-il aujourd’hui.
Par contre, la branche assurance incendie, accidents et risques divers (IARD) a progressé de 5,2%. L’automobile, en hausse de 4,37%, représente un tiers du chiffre d’affaires total. Hausse également de l’activité d’assurance des personnes (+7,2%), qui approche là aussi le tiers des primes. Dans le secteur dommages, responsabilité civile et incendie, la croissance atteint 2%.
Les dirigeants de Groupama Centre Atlantique se veulent optimistes en prenant une part active dans l’économie locale. La contribution de l’assureur à l’économie, sous forme de remboursement de sinistres, s’élève à 418 millions d’euros.
Sa force repose sur 362 000 clients dont 60 000 partenaires de Groupama banque et sur ses 1 650 collaborateurs. « Nous restons fidèles à notre tradition agricole », assure Pierre Cordier. Les agriculteurs représentent 10% des sociétaires. Mais la mutuelle réalise 23% de son chiffre d’affaires avec eux.
Le chiffre d’affaires, 649,3 millions d’euros, a baissé de 4,4%. « Cette diminution s’explique par la forte baisse (-30,7%) de l’activité assurance-vie (126 millions d’euros), dans un contexte de crise financière et économique généralisée. » Mais le directeur général se veut rassurant « le problème est derrière nous », assure-t-il aujourd’hui.
Par contre, la branche assurance incendie, accidents et risques divers (IARD) a progressé de 5,2%. L’automobile, en hausse de 4,37%, représente un tiers du chiffre d’affaires total. Hausse également de l’activité d’assurance des personnes (+7,2%), qui approche là aussi le tiers des primes. Dans le secteur dommages, responsabilité civile et incendie, la croissance atteint 2%.
Les dirigeants de Groupama Centre Atlantique se veulent optimistes en prenant une part active dans l’économie locale. La contribution de l’assureur à l’économie, sous forme de remboursement de sinistres, s’élève à 418 millions d’euros.
Sa force repose sur 362 000 clients dont 60 000 partenaires de Groupama banque et sur ses 1 650 collaborateurs. « Nous restons fidèles à notre tradition agricole », assure Pierre Cordier. Les agriculteurs représentent 10% des sociétaires. Mais la mutuelle réalise 23% de son chiffre d’affaires avec eux.