Aller au contenu principal

Des saveurs au goût de médailles

Mercredi 6 novembre, à Cozes, se déroulera le concours des saveurs Nouvelle-Aquitaine. Cette 4ème session proposera 10 catégories de produits à déguster.

Stéphane Becquet, Thierry Courpron, Florian Mossion et 
Françoise de Roffignac
Stéphane Becquet, Thierry Courpron, Florian Mossion et
Françoise de Roffignac
© AC

Médaillé ou pas médaillé ? Telle est la question que se poseront les producteurs participant, le 6 novembre, au concours des saveurs Nouvelle-Aquitaine, à Cozes, au logis de Sorlut. Un évènement orchestré par l’AANA, agence de l’alimentation Nouvelle-Aquitaine et organisé en partenariat avec le Département. « Nous avons souhaité que cet évènement se déroule en zone rurale. Nous sommes dans une démarche de circuits-courts », souligne Françoise de Roffignac, vice-présidente du Conseil départemental, en charge de l’agriculture, lors d’un point presse chez Stéphane Becquet, un boulanger pâtissier de Gémozac, aux multiples prix remportés lors des précédents éditions. Une occasion de rappeler la volonté du Département de valoriser les producteurs, les produits locaux, de contribuer à l’aménagement du territoire avec l’initiative
« + de 17 dans l’assiette ».
À l’occasion de ce concours, une vingtaine de collégiens et 10 chefs cuisiniers participeront en tant que jury. Une façon pour les jeunes d’être éduqués au goût, à la transmission de savoir-faire, de mieux comprendre l’investissement des producteurs. « Ils sont les consom’acteurs de demain », rajoute-t-elle.
Florian Mossion, viticulteur à Chenac et Thierry Courpron, viticulteur à Saint-André-de-Lidon, sont des habitués du concours. « Le macaron  du concours des saveurs, apposé sur les bouteilles, apporte un gage de qualité, une reconnaissance du travail. C’est aussi une passerelle pour participer au concours général  agricole, à Paris », explique Florian Mossion qui fait de la vente directe sur son exploitation. « Je ne m’inscris pas au concours chaque année, par conviction. Je laisse mes homologues participer », concède-t-il. Cette année il proposera un cognac VSOP.
Chez Thierry Courpron, le concours, il l’a un peu dans la peau, puisqu’il y participe depuis 2005 « à raison de deux médailles par an », lance-t-il avec un sourire. Pour lui, le concours pour les vins de pays est bien situé dans le temps, en mai et les étiquettes des médailles arrivent en juin, juste avant la saison estivale. Il vend dans la grande distribution, fait de la vente directe. « Être médaillé depuis plus de dix ans, permet aussi de fidéliser le client, mais aussi d’être reconnu par la GMS. Cela ouvre plus de portes et d’être respecté. Dans les négociations, les médailles ont un poids. » Du côté du boulanger, mêmes échos auprès de sa clientèle. Son chiffre d’affaire augment de 20 %. Chez lui aussi, le fait maison et produits locaux prennent tous leurs sens. « J’utilise du beurre AOP Lescure AOP Charentes-Poitou », précise-t-il.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

6,4 millions de doses ont été prévues par les services de l'État pour contrer la propagation du sérotype 3 de la FCO. Le flou perdure pour les éleveurs du Poitou, qui n'arrivent pas à connaître la disponibilité et le prix du produit.
Souches, vaccination, carte des cas : ce qu'il faut savoir sur la FCO 

Début août, l'Hexagone a connu ses premiers cas du sérotype 3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO). La campagne de vaccination…

Quentin Chausteur estime que les informations sur la progression du serotype-3 ont manqué, y compris auprès des professionnels et de l'administration.
"Ce qui est grave, c'est le manque d'infos !"

Chez les éleveurs de la Vienne, la progression de la FCO est suivie avec inquiétude, d'autant que les informations qu'ils…

L'an passé, quelque 2 000 visiteurs avaient participé à la Fête de la terre à Douzat.
Douzat fête aussi la terre, mais à l'ancienne !
Les Vieilles mécaniques douzatoises organisent la 3e édition de leur Fête de la terre, samedi 7 et dimanche 8 septembre.
Le président du GDS de la Vienne et de Nouvelle-Aquitaine estime qu'aucune leçon n'a été tirée des crises sanitaires précédentes.
FCO : la Vienne prise entre deux feux
Avec près de 180 000 ovins, 120 000 bovins, et 100 000 caprins, le département de la Vienne est particulièrement concerné par la…
Aurélie Fleury, Mathieu Grollier et Benjamin Aucher ont réuni un Caf élargi, auquel une quarantaine de personnes ont participé.
La ferme Vienne en nette souffrance
Des récoltes en baisse de 40 %, une augmentation de 50 % des remplacements pour arrêt maladie, des encours en nette hausse... Les…
Emmanuel Chaigne commande, gère les stocks (nourriture et produits ménagers) et cuisine pour près de 150 personnes tous les jours à la MFR de Brioux. Il concocte aussi des repas sur des événements : par exemple, pour le festival annuel MFR, ses homologues des autres maisons et lui nourrissent 900 personnes 30 minutes !
MFR, campus : ils assurent le quotidien des internes

Dans les centres de formation agricole et les maisons familiales rurales (MFR), la plupart des élèves sont internes. Qui sont…

Publicité