Des surfaces équivalentes à celles de 2012 et 2013 en Poitou-Charentes
Le Gnis vient de rendre son rapport annuel sur la récolte 2016 de semences dans la région Grand Ouest. Si la plupart ont des surfaces stables, ce n’est pas le cas du Poitou-Charentes, qui enregistre une baisse de 13 %.
par une offre supérieure à la demande et par la baisse
de la demande en céréales hybrides.
L’heure du bilan a sonné pour le Gnis, qui sort les premiers chiffres régionaux pour la récolte 2016. Avec 30 209 hectares de production de semences et de plants dans les Pays de la Loire, la région se place en leader dans le Grand Ouest (Pays de la Loire, Bretagne, ex-Basse-Normandie et ex-Poitou-Charentes). Cette superficie totale, qui représente 8 % de la superficie nationale, a diminué de 1 % par rapport à 2015. Un chiffre en baisse mais qui doit être comparé à ses voisins. En effet, si la Bretagne n’enregistre pas de baisse, l’ex-Basse-Normandie et l’ex Poitou-Charentes voient leurs surfaces de production baisser respectivement de 11 et de 13 %. Cela s’explique en partie par la baisse de la demande en céréales hybrides (particulièrement consommatrices de sols), mais aussi par un stock important chez les opérateurs par rapport à la demande.
Selon Vincent Poupard, délégué régional du Gnis Grand Ouest, la baisse de 13 % en Poitou-Charentes, ramène la surface à la moyenne de ces dernières années, après une forte hausse en céréales hybrides au cours des deux années précédentes. Avec 7 000 hectares en 2016, les céréales à paille représentent désormais 44 % des surfaces contractualisées, mais une superficie assez proche de celle des années 2011 à 2013. On constate aussi une baisse des surfaces en maïs et sorgho, à 1 257 ha, contre 2 000 ha en 2014.