Lait
Distributeurs et transformateurs renvoyés dos à dos par les éleveurs
Les transformateurs se disent victimes de la pression des GMS qui vendent à bon prix le lait UHT. Qui mange la marge qui devrait revenir aux éleveurs via un prix du lait à la hauteur des négociations interprofessionnelles ? Fnsea 79 et JA 79 demandent des comptes.
Cette fin de semaine, les sections syndicales laitières de la Fnsea 79 et des JA seront destinataires des factures acquittées par le magasin Leclerc de Parthenay. « MM Cogné et Trichet, responsables de la grande surface, s’y sont engagés », relaient Christophe Limoges, Guillaume Mandin, Thierry Jayat et Thomas Baudry. Mardi 8 novembre, vers midi, tous les quatre étaient reçus par les dirigeants du commerce. Leurs collègues, une trentaine d’éleveurs mobilisés à l’appel de leurs syndicats, expliquaient aux clients de l'enseigne la raison de leur présence dans les rayons. Sur le beurre de Surgères, le lait UHT mais également sur la bûchette de chèvre, les producteurs, au nom de la transparence, souhaitent prendre connaissance des prix d’achat du magasin. « Certaines de nos entreprises de transformation ne paient pas le lait à la hauteur de ce que le marché le permet aujourd’hui. Elles se disent victimes de la pression exercée par les distributeurs, toujours plus durs dans les négociations à la baisse. Nous venons constater en rayon le prix de vente au consommateur. Son niveau est une première indication qu’il faudra comparer au prix facturé par nos entreprises », expose Christophe Limoges.
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