Diversifier les ressources fourragères avec des mélanges
Les mélanges ou cultures associées sont intéressants pour diversifier les ressources fourragères destinées à l’alimentation du troupeau et diminuer les coûts de production en augmentant la richesse du fourrage en protéines.
Le raisonnement du choix des espèces et des mélanges à implanter est à adapter aux contraintes de l’exploitation (déficit fourrager, conditions agronomiques) et aux objectifs du système fourrager (produire des protéines et/ou des fibres). Selon les exigences des animaux à nourrir, les méteils peuvent être implantés à deux fins : soit pour être récoltés en fourrage précoce fin avril pour des méteils riches en légumineuses (teneur élevée en protéines) ou bien plus tardivement, vers la fin mai, pour la production d’un fourrage plus fibreux.
On peut également envisager une récolte tardive à maturité pour la production de grains destinés à la complémentation des rations. Les méteils sont généralement composés de céréales (triticale, avoine) et de protéagineux (pois, féveroles, vesces), parfois enrichis avec des trèfles (Michelli, squarrosum…). Pour composer son mélange, plusieurs associations d’espèces sont envisageables selon leurs caractéristiques (voir tableau) : triticale + pois + vesce ou triticale + avoine + pois + féverole + trèfles, ou encore seigle + pois + féverole.
Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 19 août 2016