Fourrages
"Diversifier ses espèces, c'est sécuriser son stock"
Les aléas climatiques touchent les troupeaux laitiers et en particulier la production des fourrages. Le réseau d’élevage Inosys, dans une enquête du printemps 2020, a confirmé ces impacts climatiques. Les exploitations font preuve d’imagination et s’adaptent.
Les aléas climatiques touchent les troupeaux laitiers et en particulier la production des fourrages. Le réseau d’élevage Inosys, dans une enquête du printemps 2020, a confirmé ces impacts climatiques. Les exploitations font preuve d’imagination et s’adaptent.
Difficulté d’implantation, trou de pâturage, baisse de rendement… Les 30 exploitations du réseau Inosys Centre-Ouest n’ont, comme beaucoup, pas pu équilibrer sereinement leurs stocks de fourrage depuis trois ans. « La constitution des stocks devient aléatoire face aux étés séchants qui compliquent les semis et raccourcissent l’exploitation des prairies, obligeant les éleveurs à mobiliser précocement les fourrages conservés, détaille Christophe Mauger, conseiller bovins lait de la chambre d’agriculture de Charente-Maritime. Désormais, on ne stocke plus seulement pour l’hiver, mais aussi pour la période estivale ». Pour Anne-Laure Lemaître, conseillère fourrages à la chambre d’agriculture en 17-79, « diversifier ses espèces, c’est sécuriser son stock ». Focus sur quelques pistes dévoilées à l’occasion de l’enquête Inosys.