Dossier porcs
Limiter l’entrée de contaminants dans l’élevage Porc Bel Air est l’objectif poursuivi à Linazay, dans la Vienne. Dès lors, la maîtrise zootechnique et le respect des protocoles sanitaires permettent de stabiliser l’environnement et de produire sereinement.
«Une unité comme la nôtre, c’est 35 heures de nettoyage par semaine : salles, couloirs matériels », présente Christophe Fouché, gérant de la Scea Porc Bel Air. A Linazay, l’hygiène et l’ordre relèvent d’un état d’esprit pour partie impulsé par la rigueur naturelle qui caractérise l’associé en charge du suivi de l’élevage composé de 500 truies. Un trait de caractère que l’expérience a sans nul doute renforcé. « Mon élevage a subi la maladie d’amaigrissement du porcelet à la fin des années 90. Nous comptabilisions 10 à 12% de pertes sur cette période. L’application des 20 recommandations de l’Afssa de Ploufragan nous a sortis de cette mauvaise passe », juge l’exploitant. Dans la conduite zootechnique comme dans le suivi sanitaire, l’outil a ses protocoles. Et pas question d’y déroger. « Jusqu’à présent ça marche. Nous sommes à 2,5% maximum 3% de perte. Le GMQ est de 900 grammes par jour à l’engraissement. Les résultats sont bons », présente l’éleveur portant l’espoir que le strict respect des règles de biosécurité ici appliquées préservera l’exploitation de tout autre incident sanitaire et notamment de la diarrhée épidémique porcine (DEP) ou encore la peste porcine africaine.
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