Durepaire innove dans le séchage
La société Durepaire construit un séchoir chauffé par une chaudière alimentée par des bottes de paille : un concept innovant encore peu répandu en France.
L’idée était dans les tiroirs de la société Durepaire depuis plusieurs années : développer davantage la luzerne en Poitou-Charentes. Peu à peu, le directeur Patrick Mesnard a vu l’engouement pour cette plante s’intensifier : « La luzerne revient au goût du jour et nous aimerions accompagner ce dynamisme. On peut dire que ce produit possède beaucoup de qualités. »
La luzerne peut être un atout pour les céréaliers et éleveurs. Elle est riche en protéines et en fibres, c’est une bonne tête d’assolement et un capteur d’azote, elle permet de réduire les intrants et amendements, etc. « Il est vrai que cette plante est assez chère et technique à produire mais il y a un besoin de luzerne dans notre région. Océalia, l’un de nos deux actionnaires, a d’ailleurs anticipé cette demande qui va dans le sens de la réglementation environnementale. »
Des embauches à la clef
La PME aux 25 salariés voit en ce produit des débouchés intéressants : les pays du Maghreb et du Moyen-Orient, la Chine ou encore des marchés spécifiques comme l’alimentation des chevaux de course, sont également demandeurs. « Durepaire avait besoin d’innover et donc nous avons pensé que la création d’une unité de séchage était une bonne idée pour nos fournisseurs et nos adhérents. »
La construction est en cours sur 6 000 m2 à Verdille. Le séchoir devrait être opérationnel courant mai et permettra l’embauche de quatre salariés. Cette entreprise au chiffre d’affaires de 10 millions d’euros entreprend un grand virage. L'investissement est conséquent et les attentes sont précises.
Lire la suite de l'article dans votre journal de ce vendredi 3 février 2017.