Aller au contenu principal

Ecologie
Ecologiquement intensif : le mariage de la nature et de la science

La chambre régionale d’agriculture a accueilli Michel Griffon, président de l’association pour l’Agriculture écologiquement intensive. Le scientifique propose un concept de développement agricole qui repose sur l’utilisation intensive des mécanismes naturels.

Pour Michel Griffon, « il faut trouver des solutions pour augmenter les rendements à l’hectare, tout en limitant fortement les atteintes à l’environnement ».
Pour Michel Griffon, « il faut trouver des solutions pour augmenter les rendements à l’hectare, tout en limitant fortement les atteintes à l’environnement ».
© C. P.

L’agriculture écologiquement intensive (AEI) est un concept qui fait débat. Cette réalité n’est pas pour déplaire à Michel Griffon. « Il faut ouvrir les discussions », appelle-t-il. Le président de l’association internationale qui porte cette démarche était en Deux-Sèvres mercredi 25 avril. Dans les locaux de la maison de l’agriculture aux Ruralies, l’invité de la chambre régionale rappelait les ambitions du collectif à l’initiative de ce programme de recherche : « Produire plus et mieux ».
L’association des mots écologie et intensif comparable pour certains « au mariage de la carpe et du lapin », cite le scientifique, exprime à ses yeux l’union de la nature et de la science. « Sans dogme et ouvert à tout modèle agricole », affirme-t-il, le collectif à l’œuvre depuis quatre ans cherche des solutions pour relever les défis qui se présentent à l’agriculture. « La raréfaction des énergies fossiles affecte lourdement le prix du fioul, mais également de l’azote. Le phosphate est tiré d’un gisement que l’on sait épuisable. Le coût des intrants va continuer à augmenter dans les années avenir. Dans le même temps, les prix des produits agricoles connaîtront des fluctuations importantes. La combinaison de ces deux paramètres va vous mettre, vous agriculteurs, dans une situation diamétralement opposée à la grande tranquillité que vous avez connue ces trente dernières années. Des alternatives doivent être trouvées pour maîtriser les coûts. »

Lire la suite en page 3 d'Agri79

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

Alexis Fromondeau coordonne cette action au sein de Vienne et Gartempe.
30 000 € dépensés en produits locaux
Depuis la mise en œuvre d' "Une alimentation pour tous" dans le territoire de Vienne et Gartempe, près de 30 000 euros de…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Publicité