Edito : Vent debout contre l’affichage anti-chasseur
Mardi 27 avril, la Fondation Brigitte Bardot a lancé une campagne publicitaire anti-chasseur dans le département, incitant à la haine et à la discrimination envers les 10 178 chasseurs deux-sévriens. Ces panneaux diffusent un message subliminal, en utilisant une charte graphique destinée à la Covid-19 et ainsi en comparant notre activité, pourtant légale et reconnue par l’État, comme facteur de risque mortel !
On peut estimer qu’une telle campagne de communication s’inscrit dans le droit des libertés d’expression, à condition que ce droit ne donne pas matière à un trouble à l’ordre public. La Fédération Nationale des Chasseurs agira en justice pour demander la condamnation de cet affichage et pour voir nos libertés et nos valeurs respectées, telle que le prévoit la loi.
En nous comparant à un virus mortel qui a déjà tué presque 100 000 personnes, les chasseurs sont présentés comme des assassins, alors que les accidents de chasse, bien que regrettables, sont forts rares (0,00001 %). Que dire aussi du chiffre pour le moins farfelu de 30 millions d’animaux tués à la chasse ?
La banalisation des actes et déclarations anti-chasseur n’est pas une fatalité. Notre État de droit a les moyens de protéger ses citoyens. Il incombe simplement à leurs représentants de mettre en place les dispositions nécessaires. La FDC 79 insiste sur le trouble à l’ordre public que peut provoquer cette ignoble campagne dans les territoires ruraux de la République. Dès à présent, il est impératif de signaler aux maires concernés la présence de ces messages sur leur commune, afin de les mettre en situation d’exercer leurs devoirs à l’égard de ces affiches diffamatoires.