Emmanuel Macron : De ports en ports, Macron veut «libérer le travail»
Sur la route de retour de ses vacances, le ministre fait une halte studieuse et industrielle sur le port de La Pallice.
Les médias voulaient profiter de la visite : poser inlassablement la question, la répéter. Sera-t-il candidat ? Costume lin bleu marine, bronzé, sourire aux lèvres, il se prête à leur jeu, pose, scrute les quais rochelais sur l'étrave du navire qui fait la visite par la mer des installations portuaires du Grand Port. Il est venu pour cela, après un petit tour chez Léa Nature, à Périgny. «Voir les entreprises qui investissent», celles qui mettent en musique le plan de compétitivité dont il est l'artisan. Emmanuel Macron ne dira pas s'il est candidat. Les médias font choux blanc. Les groupies lancent des diatribes sur la «méthode Macron», sa «fraîcheur» ou son «approche», Olivier Falorni, député en tête. Face à la maquette, dans la maison du port, il situe les installations portuaires, pointe silos, terminaux pétroliers, nouvelle cimenterie. Sur le bateau, il montre de l'intérêt sur le développement des installations, sur les terrains gagnés sur la mer. Il connaît la «baisse actuelle de régime des céréales.»
lire l'intégralité de la visite dans notre édition papier du 26 août
Droite
L'ancien ministre veut faire du nouveau
Etape Royannaise, le 18 août, pour Bruno Le Maire sur la route des primaires de son parti qui auront lieu dans 100 jours. En marge du meeting qu'il a tenu devants ses fans dans la soirée, Didier Quentin et Alexandre Grenot ont organisé une rencontre avec les représentants professionnels du département (Chambre d'agriculture, FNSEA17, JA, Coopération, Crédit agricole, EDT, SAFER, Enseignement agricole).
Tenue décontractée-chemisette et jeans, -qui sied au candidat qui se veut proche du terrain et à l'aise sur les questions agricoles-, pour lui l'ancien ministre de l'agriculture, cette rencontre a été l'occasion d'échanges sur la situation agricole du moment, mais surtout sur les propositions que «Le Maire président» entendait mettre en oeuvre pour le secteur agricole. Alors, puisque les promesses engagent ceux qui les tiennent, morceaux choisis des déclarations faites devant les représentants de la profession.
Sortir de la vision technique
Sur le contexte «le monde agricole ne peut vivre de crise en crise, il faut sortir d'une vision technique et refaire de l'agriculture une priorité nationale.» Il faut, selon lui, une «vision politique» ; «l'intérêt de la France, c'est que nos agriculteurs produisent toujours mieux et toujours plus» ; «le monde agricole a besoin de considération». Quand il lui est rappelé que le Grenelle de l'environnement, la fin des quotas laitiers ou la loi biodiversité sont des projets nés sous son gouvernement, il balaie en indiquant que les arbitrages se sont faits contre lui, faute de vision politique, suivez son regard (Borloo, NKM, Sarkozy ...).
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