Rallye solidaire
En 4L, avec l’agriculture et la mécanique pour bagages
A 18 et 19 ans, Bastien Sémillé et Thomas Rousselot s’embarquent dans l’aventure du 4L Trophy, édition 2023. Pour faire honneur à leurs origines deux-sévriennes jusque dans le désert marocain, ils ont baptisé leur équipage « Les Chabichou en 4L ».
A 18 et 19 ans, Bastien Sémillé et Thomas Rousselot s’embarquent dans l’aventure du 4L Trophy, édition 2023. Pour faire honneur à leurs origines deux-sévriennes jusque dans le désert marocain, ils ont baptisé leur équipage « Les Chabichou en 4L ».
En BTS mécanique à Saint-Jean-d’Angély, l’un en Travaux Publics, l’autre en matériel agricole, Bastien Sémillé et Thomas Rousselot se sont reconnus comme deux enfants du pays deux-sévrien. Le premier vient en effet de Saint-Germain-de-Longue-Chaume, le second de Saint-Pardoux-Soutiers. Et c’est lors d’une soirée que les deux étudiants se prennent à rêver du 4L Trophy, dont des affiches font la promotion dans les couloirs de leur lycée.
Dès le lendemain, les deux compères se mettent à chercher des 4L sur LeBoncoin, animés par l’envie de participer à la course solidaire, qui se déroule sur une dizaine de jours en février depuis près de 25 ans.
En traversant le Maroc, les équipages embarqués participent aux actions de la Croix Rouge et de l’association humanitaires « Enfants du désert », pour soutenir l’éducation (notamment en distribuant des fournitures) jusque dans les zones les plus reculées. « Avec la Covid, il n’y a pas eu d’édition cette année, et nous misons plutôt sur l’édition 2023 pour pouvoir nous préparer », annoncent Bastien et Sémillé.
Véhicule trouvé, sponsors recherchés
Les deux jeunes mécanos s’embarquent donc dans un périple qui les fera traverser la France, l’Espagne et le Maroc, avec cinq jours entiers en autonomie dans le désert.
« On veut conduire tous les deux, et la panne ne nous fait pas trop peur », sourient-il, forts de leurs formations respectives. « Et puis, en tant que fils d’agriculteurs, on a appris la débrouillardise », ajoutent-ils, leurs parents étant à la tête d’élevages bovins, ovins et caprins.
Par le bouche-à-oreille, ils ont déjà récupéré leur 4L, quelque peu corrodée. « Tant mieux, car ça fait partie de notre projet de la retaper ! ». Protéger le moteur et les suspensions, revoir le filtre pour l’adapter aux conditions du désert, modifier la carrosserie à leur guise occupera leurs futures soirées bricolage dont ils se réjouissent d’avance.
Et comme, avant de rouler dans le sable, ils ne roulent pas sur l’or, Bastien et Thomas se mettent progressivement à la recherche de sponsors et de dons pour les soutenir dans leur aventure : « Nous avons commencé là aussi par le bouche-à-oreille ». Ils planchent sur un dossier de demande de subvention qu’ils diffuseront dans les mois à venir. Les « Chabichou en 4L » - nom de leur équipage faisant clin d’œil à leurs origines – entament donc leur route vers le « trophy », et n’ont pas fini de faire parler d’eux !
Un équipage bressuirais dans l’édition 2022