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« En professionnels, les éleveurs vont de l’avant »
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Capr’Inov a réuni 3500 visiteurs dont 3000 éleveurs. Alors que la quatrième édition de ce salon caprin fermait ses portes, il était déjà question de la cinquième. Exposants et visiteurs en redemandent.
La quatrième édition de Capr’Inov a réuni 3500 visiteurs. Un succès qui ne se dément pas.
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C. P.
« Nous travaillons avec des distributeurs. Pour nous, Capr’Inov, c’est l’occasion de rencontrer nos partenaires et de les assister, au cours des deux jours de salon, en faisant des actions de promotion de nos produits auprès des éleveurs, public de ce salon très ciblé. » Ici évoquée par Pascal Lys, responsable commercial chez Serval, la spécialisation du salon Capr’Inov est l’un des atouts le plus souvent souligné par les exposants. Les établissements Jourdain venus notamment pour développer les ventes du cornadis à chevrettes, tout comme Allin Agri venu marquer son partenariat avec Silofarmer, entreprise lauréate du Capr’I d’or, ou les Ets Bellanné présents auprès des éleveurs pour cette quatrième édition, ils sont nombreux à être satisfaits par la formule d’un rendez-vous de deux jours tous les deux ans. « Les exploitants qui viennent ici, ne viennent pas par hasard, affirme Philippe Guilloteau, responsable des ruminants chez Bellanné. Des projets en tête ou en quête de solutions pour améliorer la rentabilité de leur atelier, ils sont curieux. Alors que la filière traverse des mois difficiles, nous ne ressentons pas de morosité sur le salon. En professionnels, les producteurs vont de l’avant. »
Parce qu’il est impossible de satisfaire les 3000 éleveurs qui sur deux jours ont fréquenté le salon, une fois le contact établi, les exposants fixent un rendez-vous. « Nous avons rencontré beaucoup de monde cette année encore, confirme Olivier Thibaud de La Rochethulon, directeur de l’Alliance pastorale. Ce rendez-vous est incontournable », juge-t-il. Cette quatrième édition marque pour l’exposant une ouverture prometteuse à l’international qui impose l’inscription de sa coopérative à la cinquième édition en 2014. Thierry Jayat, président du salon, prend note.
Stand après stand, cette intention des exposants se confirme. « Il y a quelques mois, ce salon aurait pu être celui de la dernière chance. Finalement, c’est le salon de l’espoir », affirme l’organisateur satisfait. Alors qu’en France la conjoncture semble s’améliorer, les étrangers sont curieux de ce qui se passe dans la première région de production au monde. « Plus de quinze pays étaient représentés cette année », annonce fièrement le président du salon. Un intérêt grandissant qui légitime la mise à l’honneur d’une région étrangère. Les organisateurs y réfléchissent.
Parce qu’il est impossible de satisfaire les 3000 éleveurs qui sur deux jours ont fréquenté le salon, une fois le contact établi, les exposants fixent un rendez-vous. « Nous avons rencontré beaucoup de monde cette année encore, confirme Olivier Thibaud de La Rochethulon, directeur de l’Alliance pastorale. Ce rendez-vous est incontournable », juge-t-il. Cette quatrième édition marque pour l’exposant une ouverture prometteuse à l’international qui impose l’inscription de sa coopérative à la cinquième édition en 2014. Thierry Jayat, président du salon, prend note.
Stand après stand, cette intention des exposants se confirme. « Il y a quelques mois, ce salon aurait pu être celui de la dernière chance. Finalement, c’est le salon de l’espoir », affirme l’organisateur satisfait. Alors qu’en France la conjoncture semble s’améliorer, les étrangers sont curieux de ce qui se passe dans la première région de production au monde. « Plus de quinze pays étaient représentés cette année », annonce fièrement le président du salon. Un intérêt grandissant qui légitime la mise à l’honneur d’une région étrangère. Les organisateurs y réfléchissent.