Enseignement agricole : vers une coûteuse rentrée
L’enseignement agricole et professionnel se prépare pour une reprise possible à partir du 11 mai. Pourtant, les questions autour de la responsabilité et du financement des mesures pourraient compliquer la rentrée.
Les directions des établissements scolaires sont en ébullition depuis le discours du Premier ministre Édouard Philippe, demandant notamment une reprise progressive de l’accueil des élèves, avec des effectifs réduits respectant les mesures de distanciations sociales. Le volontariat risque d’être insuffisant pour un fonctionnement efficace et sans risque.
Jean-Pierre Rabeyrin, directeur du centre de formation et d’apprentis agricoles (CFAA) et du centre de formation professionnelle et de promotion agricole, est dans l’attente. « Une réunion de la direction est prévue pour apporter des réponses aux consignes données par le Premier ministre », explique-t-il.
Du côté des MFR , on se prépare mais l’équilibre va être compliqué à trouver. « On attend les décisions de la direction générale de l’enseignement agricole. Ça bruite beaucoup. Il se dit que les lycées agricoles publics pourraient ne rouvrir qu’en septembre », note Michel Vaucelle, directeur de la fédération des MFR de Charente. « Sur nos plans de désinfection, pour maintenir une ouverture pour la moitié des élèves, il faudrait dépenser au minimum 5 000 euros par site. Sur l’ensemble des établissements, ça va coûter des sommes énormes », reprend-il.
Retrouvez l'article complet dans La Vie Charentaise de ce jeudi 30 avril 2020.