Enseignement : Une feuille de route sous le signe de la qualité
Covid-19, certification Qualiopi, labellisation RSO, les sujets ont été nombreux lors de l’assemblée générale de la fédération départementale des maisons familiales et rurales.
Lors de l’assemblée générale de la fédération départementale des maisons familiales et rurales, le 7 juillet, à la MFR de Saint-Denis-du-Pin, le Covid était dans toutes les têtes. Son président, Claude Pillet a d’ailleurs souligné «la rapidité et beaucoup d’adaptabilité des MFR lors du confinement. Elles ont fait face avec conviction et ténacité pour continuer ce qui fait le socle de nos engagements : la formation des jeunes et des adultes.» Le président se veut tout de même prudent pour les prochains mois. «Il y a eu un avant et nous allons vers un après, sans pouvoir vraiment voir à longs termes. Nous sommes pour l’instant au milieu du gué.» Pour la prochaine rentrée, les effectifs se maintiennent, «même s’il y a eu qu’une seule porte-ouverte collective.» Les effectifs en services à la personne reprennent un peu de couleur, avec une stabilisation après avoir connu quatre années consécutives de baisse. Claude Pillet souhaite que cette filière soit rendue plus attractive, «les pouvoirs publics commencent à l’entrevoir.»
La MFR Saint-Genis-de-Saintonge certifiée
Avec la réforme de l’apprentissage, les MFR ont changé de statut. Elles sont aussi maintenant des CFA . «Chacune peut, en équilibre avec le réseau MFR et en cohérence avec les besoins du territoire, ouvrir des formations par apprentissage.» Ainsi, on comptabilise désormais 8 MFR-CFA dans le département.Parmi les actions de cette année, l’introduction de la qualité au sein des structures. Il s’agit de la certification Qualiopi des dispositifs de formation de l’apprentissage et de la formation continue. «Les formations scolaires ne sont pas concernées pour l’instant», précise le Président. La MFR de Saint-Genis-de-Saintonge est la première certifiée. Les autres MFR lui emboîtent le pas.
La qualité passe aussi par une démarche de labellisation «RSO», responsabilité sociétale des organisations. Claude Pillet y voit «une belle opportunité pour montrer ce que l’on fait au regard de nos valeurs et en apporter les preuves.» Cette démarche concerne «les parties prenantes de la MFR», à savoir l’association, l’équipe , les adhérents, les bénéficiaires ainsi que les maîtres de stages. Il parle d’une «démarche d’amélioration continue à parfaire».
Attentif à la génération Z
Face à ce monde en mutation, le président veut accorder une place à la génération «Z», (nouvelle génération silencieuse ou génération C pour Communication, Collaboration, Connexion et Créativité). Face à leurs aspirations comme plus de collaborations, et d’investissement à plusieurs, il voit un fil rouge avec la conception, l’état d’esprit des MFR où l’on retrouve le vivre ensemble, l’alternance, les savoir-faire, le faire soi-même, le travail en réseau, la solidarité.