Biodiversité
Étang de Beaurepaire : le nœud du problème en passe d’être résolu
Le dossier traînait depuis quatre ans : la digue qui servait aussi de route pour traverser l’étang de Beaurepaire, situé entre les communes de Saint-Maurice-Étusson (79) et Cléré-sur-Layon (49), menaçait de s’effondrer. L’étang a été mis en assec et la route interdite à la circulation, obligeant les habitants à d’importants détours et pénalisant les agriculteurs dans leur travail. Une route provisoire, qui passait dans l’étang, avait été aménagée l’été dernier. Le CEN, propriétaire du site depuis 2012, peinait à trouver les financements pour assurer les travaux.
Lundi 21 février, la secrétaire d’État chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, s’est rendue sur les lieux pour annoncer la réfection de la digue et la remise en eau de l’étang. Le nœud du problème a été résolu en grande partie grâce au plan France Relance, qui a débloqué la somme de 400 000 euros.
Bérangère Abba a annoncé un financement complémentaire de 50 000 euros dans le cadre du Plan Loire Grandeur Nature 2021-2027, permettant de boucler le tour de table financier, auquel participent les régions Nouvelle-Aquitaine (135 000€) et Pays de la Loire (50 000€), ainsi que les départements des Deux-Sèvres et du Maine-et-Loire (110 000€ chacun).
Les travaux devraient débuter en juillet 2022 et la remise en eau de l’étang est prévue à l’automne.
Pour Jérôme Bazantay, polyculteur-éleveur deux-sévrien, cette annonce est satisfaisante, mais il attend de voir concrètement les effets. « Nous espérons que le CEN ne va pas nous interdire d’emprunter la route à nouveau avec les engins agricoles et d’irriguer les cultures avec l’eau de l’étang », explique-t-il. L’agriculteur espère recevoir des indemnités pour toutes les pertes qu’il a subies depuis quatre ans, entre les détours coûteux en carburant et la baisse de la culture de maïs, faute d’irrigation.