Meunerie
Faire lever les aspirations au métier de meunier
Malgré son rôle central dans la chaine alimentaire, la meunerie est un secteur en tension depuis des années. À l’Ensmic de Surgères, la formation initiale est en peine de candidats, mais la formation continue attire de plus en plus d’aspirants meuniers.
Malgré son rôle central dans la chaine alimentaire, la meunerie est un secteur en tension depuis des années. À l’Ensmic de Surgères, la formation initiale est en peine de candidats, mais la formation continue attire de plus en plus d’aspirants meuniers.
Moudre des grains de céréales pour les transformer en farine constitue le cœur de la « première transformation », étape indispensable pour confectionner les pains, viennoiseries, biscuits et autres délices du savoir-faire français. La responsabilité de cette activité incombe au meunier, métier très convoité par les minoteries.
La Charente-Maritime compte plusieurs grandes entreprises dans ce secteur : Axiane, les Grands moulins de Paris, la minoterie de Courçon, Méchain minoterie… « Elles cherchent du personnel de plus en plus formés et compétents pour répondre à des cahiers des charges à l’exigence croissante », pointe François Brionnet, formateur en meunerie à l’Ensmic de Surgères, la seule école de meunerie française.
Les métiers de l’alimentation n’ont jamais eu autant de besoins en main-d’œuvre qualifiée.