Bovins Croissance
Fiançailles célébrées entre les Deux-Sèvres et la Vendée
Dans une conjoncture incertaine et alors que le contrôle de performance pourrait entrer dans le jeu de la concurrence en janvier 2013, le conseil d’administration des Bovins croissance des Deux-Sèvres et de Vendée envisage la fusion.
Continuer à accompagner les éleveurs vers de meilleurs résultats est un impératif pour le service Bovins croissance. Dans une conjoncture incertaine et alors que le contrôle de performance pourrait entrer dans le jeu de la concurrence en janvier 2013, les conseils d’administration des Bovins croissance des Deux-Sèvres et de Vendée envisagent la fusion. En assemblée générale le 23 mars, la décision semblait acceptée. Afin de ne laisser personne sur le bord du chemin, Christian Bourdeau a réaffirmé la volonté exprimée de laisser le choix aux adhérents de contractualiser ou non pour une prestation « conseil ». Traditionnellement en Deux-Sèvres, les exploitants optent pour le service de base : pesée assortie de l’édition du bilan génétique (BGTA). « En conséquence un tarif de base restera d’actualité. » Au cours de cet après-midi, les délégués de Bovins croissance faisaient une étape sur l’exploitation de Dominique et Chantal Turpeau. Une visite guidée par le rayonnement du sabot d’or remis au couple d’éleveurs quelques heures plus tôt. La récompense suprême dans le cadre du challenge créé par France Bovins croissance. Un honneur pour Dominique et Chantal qui en optant pour l’insémination artificielle en 1995 choisissaient également d’adhérer au service Bovins croissance. « Le suivi du troupeau par la pesée régulière des animaux permet dévaluer le potentiel génétique. Les critères ainsi exprimés sont indispensables pour faire les bons choix lors des accouplements », juge le lauréat. Voir ce prix attribué à un éleveur du département réjouit Christian Bourdeau, président de Bovins croissance. Au terme d’une année 2010 économiquement difficile, le responsable professionnel porte haut et fort l’intérêt d’investir dans la performance génétique et technique. « Ce sont deux points incontournables pour la rentabilité de nos élevages qu’il ne faut pas négliger. Nous disposons de peu de leviers pour influer sur nos marges. Nous devons tous les actionner. » Selon Dominique Turpeau, le revenu se gagne par la maîtrise technique, et d’autant plus en période d’austérité. Loin des concours pour lesquels il ne se passionne pas, l’éleveur n’a jamais réellement valorisé la génétique de son troupeau. « Nos vaches ont beaucoup de lait », précise le chef d’entreprise. Ce critère, travaillé simultanément au rendement en viande et à la morphologie, favorise une croissance rapide des animaux. « Un atout pour accroître la productivité dans l’élevage. Un vrai facteur de revenu qui aujourd’hui s’ajoute à la vente occasionnelle mais valorisante de produits génétiques. » Les sabots remportés ces deux dernières années offrent à l’élevage une certaine notoriété.