Futur ostéopathe, il lance un sondage pour les agriculteurs
Dans le cadre de la réalisation de son mémoire de fin d'étude, Martin Veillon réalise un sondage destiné aux agriculteurs. L'objectif est de déterminer le profil du patient travaillant dans le milieu agricole et qui consulte en ostéopathie.
Dans le cadre de la réalisation de son mémoire de fin d'étude, Martin Veillon réalise un sondage destiné aux agriculteurs. L'objectif est de déterminer le profil du patient travaillant dans le milieu agricole et qui consulte en ostéopathie.
En 5e année à l'école d'ostéopathie française de Nantes, vous avez choisi les agriculteurs comme sujet d'étude, pourquoi ?
Martin Veillon : Mon père est agriculteur, mon grand-père était agriculteur aussi. Il m'est apparu naturel de lier mes études avec le milieu agricole d'où je viens. Je suis originaire de Vasles (Deux-Sèvres).
J'avais comme première idée de faire mon mémoire sur la lombalgie et de déterminer si ce trouble musculo-squelettique (TMS) était un motif de consultation chez les agriculteurs.
En discutant avec mon tuteur de mémoire, j'ai réorienté mon sujet vers l'épidémiologie, qui consiste à faire un état des lieux sur les actifs agricoles et leur consultation en ostéopathie.
Existe-t-il déjà beaucoup d'études similaires ?
M.V. : Non, il y a peu de recherches sur les agriculteurs au niveau ostéopathique. Si on se réfère au bilan de la MSA sur les TMS, les actifs agricoles sont touchés en premier par cette maladie professionnelle.
À mon niveau, je n'ouvre qu'une petite porte sur ce domaine, ce n'est pas une thèse, ni une étude randomisée. Ce mémoire est fait pour m'entraîner à l'exercice de la recherche, de la rédaction, à développer mon esprit critique.
Quel est l'objectif du sondage que vous lancez pour votre mémoire ?
M.V. : Le sondage a pour but de connaître des données socio-démographiques (genre, âge, pratique sportive, statut professionnel), la proportion d'agriculteurs qui consultent en ostéopathie, leurs préférences thérapeutiques et leurs motifs de consultation les plus fréquents. Il est entièrement anonymisé.
Je l'ai diffusé début décembre dans mon réseau. Au bout d'une semaine, j'avais 73 répondants et la moitié d'entre eux ont répondu qu'ils consultaient effectivement en ostéopathie.
D'ici fin janvier, je vise 200 répondants, mais si je peux récolter plus de réponses, ça consolidera l'étude.
Comment envisagez-vous la suite de votre parcours ?
M.V. : Je ne souhaite pas m'installer directement, mais commencer par un remplacement l'été afin de gagner en expérience au sein d'un cabinet.
Après, peut-être trouver une collaboration avec un titulaire. Plus tard, si je monte un cabinet, ça sera dans le milieu rural.